Rendez-vous polaires en terre inconnue…
Le voyage fait partie des choses de la vie que j’apprécie le plus, et ceux qui viennent souvent me lire, l’ont souvent constaté. Quand je parle de voyage, je pense à la découverte des autres, d’une autre civilisation, d’un environnement différent, d’une culture différente.
Et pourtant, je n’ai pas encore osé poussé cette envie d’aventure jusqu’au bout. Je me contente d’arpenter les côtes des pays européens, de tomber amoureuse d »une terre volcanique, ou de me perdre dans la population américaine. Traverser le miroir pour voir d’autres visions de la vie m’effraie un peu. Peut-être faut-il de la maturité pour oser partir et se perdre sur des terres foulées de millions de pieds ? Ou un grain de folie ?
Outre le voyage, je dois faire face à un problème non négligeable : l’ochlophobie. Derrière ce nom barbare se cache une peur de la foule, qui peut se transformer en vraie panique. Plus je vieillis, et plus je suis attirée par les grands espaces proches de la nature, comme mon dernier voyage en Islande. Car vous l’aurez compris, plus je vieillis, et plus cette phobie prend de la place…
Mais là encore, je n’ai pas poussé l’expérience jusqu’à on maximum en pratiquant une randonnée dans les terres désertes, ou un trek, par exemple. Quitte à vouloir de l’espace, autant le prendre dans toute sa largeur, n’est-ce pas ?
Il est connu que le trek demande une bonne condition physique. La marche est le principal moteur des journées sur place, et les nuits se passent généralement sous la tente. En Islande, il s’en pratique quelques uns. Mais j’ai été encore plus surprise de découvrir que des aventuriers de l’extrême s’aventuraient dans les contrées oubliées de la Terre, voire, délaissées.
Marcher le long de 200 kilomètres sur les côtes du Groenland
Tel est le pari fou d’Amandine et Mélissa. Chargées de 18 kgs chacune dans leur sac à dos, elle ont avancé au milieu de terres vierges. Le parcours du trek n’est pas balisé. Les aventuriers doivent donc observer les traces laissées par les anciens randonneurs. Elles relient ainsi de grandes villes, mais également des villages très isolés. Au Groenland, il y a très peu d’axes routiers qui relient ces coeurs de vie entre eux. D’où peut-être l’intérêt de cette expérience…
L’île d’Olkhon – Russie
Elle est peu connue, et c’est une bonne chose. Cette île est situé dans le lac russe le Baïkal, en Sibérie. Celui-ci renfermerait 20% de l’eau douce sur Terre. C’est sa rareté et le manque de communication autour de cet endroit qui le rend si pur. Lorsque l’on apprend que selon la croyance chamanique, cette île serait un des cinq points d’énergie de la Terre, on comprend qu’elle soit si préservée. Espérons que cela dure 😉
( Blog à découvrir sur le sujet ! )
Karesuando – Suède
Ce village est situé très au nord de la Suède. Il est intéressant car il est coupé en deux par la rivière Muonio, représentante de la frontière entre la Suède et la Finlande. Chacune des deux parties du village est gérée de façon indépendante. La région offre des possibilités très intéressantes de séjours sportifs, grâce à la rivière. Ainsi, partir en Arctique l’été, profiter des journées infinies grâce au soleil de minuit, et d’un paysage naturel unique, ne paraît plus une idée folle.
Ile de Baffin (Qikiqtaaluk ou Helluland) – Canada
Il s’agit là d’une île de l’archipel canadien, mais surtout, une des plus grandes îles du monde. Située en la Canada et le Groenland, elle offre un paysage glmacier à couper le souffle. Les habitants de l’île, les Inuits vivent en parfaite hamonie avec les glaciers, montagnes et rivières. De nombreux animaux, habitués du froid polaire, sont protégés grâce à une synergie naturelle entre la population et la nature. On peut y trouver des baleines, des morses, et même des loups arctiques. Le paysage est rude, rare, et sa découverte n’est pas à la portée de tous…
Cette recherche est partie de la randonnée d’Amandine et Mélissa. J’ai ensuite commencé à fouiller, me demandant quels étaient les endroits du monde non sur-médiatisés, et dont la beauté était encore sublime de naturel… Je dois dire que je me suis passionnée comme s’il s’agissait d’un exposé ! Et du coup, notés dans mon carnet, j’en ai encore d’autres sous la main. Alors, peut-être bientôt une suite…
Et vous, vous connaissez d’autres lieux inconnus qui valent le détour ?