Quand on déménage, on retrouve souvent les fantômes laissés au placard, qu’on croyait perdus ou jetés. Chacun se rend finalement compte qu’il possède bien plus de choses qu’il le croyait. Ce sont ces découvertes qui rendent le déménagement interminable, ou source de disputes sur le « jeter-pas jeter », et si on choisit l’option « pas-jeter », encore faut-il trouver « où le ranger au milieu des cartons ».
Aujourd’hui, trône au beau milieu de notre nouvel appartement un gros sac qui commence à être trop petit pour contenir tous les objets que l’on ne veut plus. Mais il faut parfois y réfléchir à deux fois avant de jeter des objets qui ne se décomposent pas parce qu’ils sont la plus part du temps une source de pollution. Le discours écologique est chaque jour plus présent dans les médias, et nos esprits sont désormais bien endoctrinés.
Alors que faire de nos vieilles cafetières, de nos mini-électroménagers gagnés, de nos vêtements immettables, ou encore des nombreux objets inutiles? On les a aimés, on les a achetés, et aujourd’hui, on les jette, alors que certaines personnes pourraient très bien en avoir besoin. Certaines personnes veulent se débarrasser de tous ce surplus, sans pour autant en faire un bénéfice. Il suffit de se balader dans les rues de Paris pour voir le gâchis que peuvent représenter ces objets destinés aux encombrants.
Comment rendre ces choses utiles aux autres ? Emmaüs : comment çà marche, en-dehors du ramassage des sacs de vêtements ? Les brocantes apportent-elles autant que l’investissement apporté ?
Un coup de fil à Emmaüs, et les « compagnons » viennent eux-mêmes débarrasser des meubles ou objets dont vous ne vous servez plus. Bien sûr, ceux-ci sont évalués, pour leur fixer un prix, afin qu’il soit vendu. Le revenu sera au bénéfice de l’association qui s’en servira pour venir en aide aux plus pauvres (accueil, investissement associatif, …). Ces objets sont vendus dans les boutiques Emmaüs. La donnée écologique reste respectée : l’association ne prend que des objets vendables, afin de ne pas encombrer les déchetteries. Il se peut donc que certaines demandes soient refusées. Pensez également à y jeter un œil, si vous cherchez des objets ou meubles à moindre coût tout en effectuant un geste de solidarité.
Les brocantes sont intéressantes elles aussi, en-dehors des contrées citadines. Il est plus facile, et moins coûteux de préparer une brocante dans de petites villes, voire en campagne. Le prix du stand au m2 y est moins cher, et il y a parfois plus de place pour présenter ce que vous y vendrez. Le tissu social est plus dense, et facilite donc la liaison entre vendeurs et acheteurs (autant pour le marchandage, que pour un achat « amical »). Je peux faire un comparatif entre une brocante citadine, et rurale : la seconde est beaucoup moins intéressante! Je n’ai jamais vu un objet digne d’être acheté en ville. Les maisons sont plus grandes en zone rurale, et les gens peuvent donc y mettre plus de choses, choses qu’ils aiment puis dont ils se lassent. Les intéressés ont eux aussi plus d’espace à remplir. Cette unique raison explique qu’une brocante en ville est plus une perte de temps qu’une source de revenus. Après, j’avoue que je n’inclus pas les puces, auxquelles je ne suis pas encore allée, et qui ne s’associent pas au terme ‘brocante » selon moi.
Certaines associations, comme Bon Débarras, ont créé des sites d’annonces ou les objets ne sont pas à vendre, mais à donner. C’est le même système que le site désormais assez connu « Le Bon Coin » sauf que tout est gratuit.
Voilà pour les infos, maintenant, à vous de choisir, ou de proposer d’autres possibilités.
govente says
merci pour cet article intereessant
humour says
Un articles intéressant sur un thème plutôt inattendu. Mais c’est vrai que même dans un petit 33 m2 on se retrouve rapidement avec un tas de choses inutiles à débarrasser 😉
Actumeet says
Bonjour, c’est vrai que les vides greniers sont un moment très agréables… Ont peut y vendre un peu de tout, tout ce que l’on stock depuis des années ^^ Et puis on peut aussi trouver de belles choses pas trop cher en chiant un peu sur tous les stands. J’aime bien ce type de marché que je recommande. On y rencontre des personnes fort sympathique, du reste.