Petite, j’étais habituée à faire du sport avec une camarade de classe. La motivation n’avait pas à intervenir dans nos esprits puisque nos parents décidaient pour nous : un coup de klaxon, le sac prêt et on était partis. 1 fois, deux fois par semaine, parfois davantage, nous n’avions pas vraiment de choix.
Adulte, aller au sport est plus complexe. Nos parents ne sont plus là pour décider pour nous. Si on joue les flemmards, le sport pourra toujours attendre, et là c’est notre conscience qui trinque. Certains ont de la chance : le sport est un besoin physique et psychologique (voir articles sur RPM). D’autres n’ont aucune motivation, et compte sur un acolyte pour faire sa séance de sport quotidienne. Le concept est simple : en cas de démotivation de l’un des deux, l’autre est censée doubler la motivation et pousser le binôme vers l’avant.
Ce concept est logique en soit, et peut fonctionner… si on choisit bien ses acolytes, et si on a un minimum de détermination. La piscine ou la natation est un sport génial, qui ne demande pas de grandes connaissances sportives, ni de gros efforts physiques. Cependant, y aller est parfois difficile : la peur du froid dans l’eau freine bien trop souvent. L’une de mes collègues compte sur moi pour la pousser à aller à la piscine une fois par semaine? Notre décision était bien arrêtée. Mais un mois après, la piscine nous attend toujours. La faute au fait que ni l’une ni l’autre n’en parle car chacune attend que l’autre pousse l’équipe. A ce rythme là, on peut parler d’un flop. Lorsque l’un dit non, l’autre doit obligatoirement dire oui même si ce n’est pas ce qu’il veut : la pensée du groupe doit passer avant la pensée individualiste.
Motivation, Détermination, Esprit d’équipe, sont autant de mots à inclure quotidiennement dans son esprit pour que le binômage fonctionne.