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Juste avant…

6 septembre 2012 By Julie

Voilà, devant mes yeux une décision à prendre. Un fait qui peut modifier ma vie, en influencer d’autres. Quelque soit la décision que je vais prendre je serai jugée. Dans l’une, je prends le risque de m’isoler, voir de m’attirer des foudres. Dans l’autre, je tourne la page de cette idée. Je l’oublie, je la laisse aux fantasmes, et aux chemins vierges abandonnés de ma vie.

Je tergiverse, je pèse le pour et le contre, je m’enthousiasme parfois et je m’angoisse souvent. Ces instants qui précèdent une décision si importante sont comme exacerbés. On est préoccupé, ultra sensible, terrifié par dix mille choses. Le pire est de garder ce secret, le protéger, le renforcer, pour au moment où il sera annoncé, je sois forte et sûre de mes choix. A ce moment précis, il faudra que plus aucune influence extérieure puisse exister. J’aimerais pourtant parfois m’en libérer pour faire diminuer cette abcès de doute qui appuie sur ma poitrine lorsque dans la journée, ou lorsque l’idée m’apparaît sous un jour sombre.

Il faut croire en soi, et se donner les moyens d’être au niveau de ses espoirs.  Parfois être dans une bulle, avec des bouchons ou des oeillères nous aiderait bien à prendre des décisions. Sans cesse autour de soi, on peut voir des éléments susceptibles de toucher à notre intimité, à ce choix qui attend au fond de nous. Un enfant, une conversation qui ne nous regarde pas, un mendiant, une émission, …

think

Je cherche à écouter mon âme, à sonder mes forces morales, à ne pas trembler, et rester droite dans mes bottes. Pour cela, je peux remercier la sophrologie, les respirations forcées qui peuvent sembler être des soufflements d’exaspération.

Cette idée qui occupe mon esprit, qui m’empêche de dormir, est également un frein à mon écriture et à la lecture. Cette sensation de juste avant me semble durer une éternité alors que dans quelques années elle ne me semblera n’être qu’un instant fugace. J’essaie de l’écrire et de la décrire pour m’en détacher, depuis deux jours déjà. Je vais bien, je réfléchis beaucoup, et la décision ne sera dévoilée que lorsque je m’en sentirai renforcée. Pour le moment, elle m’affaiblit. A s’incruster en moi, à se fusionner à mon âme, elle m’est violente.

Dans quelques temps, je n’aurai plus peur, et alors, je serai prête.

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Filed Under: Chronique

Comments

  1. Corinne (Couleur Café) says

    6 septembre 2012 at 8:12

    Prends ton temps !

    • FleurDeMenthe says

      6 septembre 2012 at 8:35

      Oui, je ne me précipite pas. C’est une décision qui ne concerne que moi, mes choix, mes envies. C’est bizarre mais je me sentirai en danger d’en parler à davantage de monde.
      Je m’aperçois que j’ai pris un ton gravissime, parce que çà l’est pour moi, mais çà semble si peu pour d’autres…

  2. Audrey_tdp says

    6 septembre 2012 at 10:04

    Je suis d’accord, il faut pouvoir se laisser du temps.
    Des fois, lorsque l’on prend une décision, il est nécessaire de pouvoir envisager toute sa mesure, son importance et ses conséquences.

    • FleurDeMenthe says

      6 septembre 2012 at 11:03

      Oui, et parfois, à force de retourner le truc dans tous les sens, çà aboutit à du vide, parce qu’on aura finalement trouvé trop de points sombres…

  3. Submarine says

    6 septembre 2012 at 10:32

    Je te souhaite du courage, parce que même si ce qui t’arrive semble peu pour d’autres comme tu le dis, c’est bien toi que ce choix concerne, et c’est tout à fait légitime de passer par une phase de doute et de peur… Si nous trouvions immédiatement des solutions, nous n’aurions plus à penser ! Certains songent sans doute que ce serait beaucoup mieux, mais je ne suis pas de cet avis. Car ce sont aussi les doutes qui nous permettent d’évoluer, associés au temps et à notre réflexion qui saura nous guider vers la meilleure solution possible… Je ne sais pas quel est ce choix dont tu parles, mais n’oublies pas de te détendre, et de relativiser au possible !

    • FleurDeMenthe says

      6 septembre 2012 at 11:05

      Oui, se détendre… Je constate que malgré deux relectures de ce billet, je suis si tendue, que je ne vois même pas les phrases qui n’ont aucun sens. Cela reflète bien à quel point c’est le bazar dans ma tête… 😉

  4. Isa says

    6 septembre 2012 at 10:52

    En général, les grandes décisions , je les prends sur un coup de tête et je n’ai jamais eu à le regretter jusqu’à présent … C’est plutôt pour les petits problèmes du quotidien que je tergiverse …

    • FleurDeMenthe says

      6 septembre 2012 at 11:07

      Bilan : les femmes ont une âme bien complexe… Je suis aussi du genre à douter sur tout, mais là c’est bien sûr bien différent. je t’admire quand meme de prendre ces decisions importantes sur un coup de tete. C’est peut etre çà le langage du coeur, avant que la raison ne s’en mêle et complique tout

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Julie

Depuis 1986. Blogueuse depuis 2008. Milieu professionnel grisonnant. Croqueuse de mots. Amoureuse de la vie. Amoureuse tout court. Maman d'une petite fleur née en 2015.

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