La vie est un trésor passionnel, un don, une chance. La vie, cette essence qui nous apporte sentiments, émotions, sourires, pleurs et joies, tristesse et bonheur, amour et peine, nous en fait voir de toutes les couleurs. Des gifles et des caresses, des baisers et des blessures, du sang et des larmes, et pourtant la vie vaut la peine de se battre.
Certains choisissent de la quitter. Des incompris coincés dans ce qu’ils croient être prison qui les étouffe. Je me pose chaque fois la question : quel voile noir leur a caché la beauté de la vie ? N’ont-ils jamais pris du plaisir, n’ont-ils jamais souri à la vie, au soleil qui réchauffe le coeur ? N’ont-ils jamais aimé, n’ont-ils jamais choisi l’espoir et l’envie de respirer encore ? Regrettent-ils leur geste, aujourd’hui ? Des incompris qui ont perdu pied.
Cette vie, nous la cernons chacun d’une façon différente, et pourtant nous vivons tous des choses semblables.
Pour tous sans exception, elle est aussi fragile qu’un coquelicot, susceptible de s’envoler à tout moment. A chaque minute, chaque seconde, elle peut nous échapper.
Des gens s’endorment dans une paix relative sans savoir que jamais ils ne se réveilleront.
Des gens s’embrassent sur le bord d’un trottoir, avec le peu d’énergie qu’offre la routine et le quotidien, sans savoir leur avenir est déjà scellé, sans se douter que jamais plus leurs regards ne se croiseront.
Des inconnus se frôlent sur un quai de gare, ne se voient pas, s’évitent, chacun avançant sur un chemin de vie plus court que d’autres. Lesquels ? Comment ? Quand ? La peur au ventre de disparaître froisse nos sourires, et montrent nos gueules.
Combien d’entre nous avancent dans la vie avec nonchalance ? Combien d’entre nous font chaque jour le choix de jeter un regard blasé et brouillé sur leur quotidien ? Les médias, les humeurs négatives et les mauvais caractères de chacun nous cachent la vraie beauté de notre monde, de l’humanité. Il suffit pourtant à chacun de se défaire de cette couche de poussière grise pour révéler l’éclat du quotidien.
Chaque jour, je tends l’oreille autour de moi pour entendre les sourires des anonymes, j’ouvre les yeux pour les percevoir au milieu du brouhaha grincheux des âmes tristes. Ce sont eux qu’il nous faut écouter.
Soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde… disait Gandhi. Ne râlons plus, ne perdons pas notre temps dans des combats stériles et inutiles. Prônons la vie telle que nous la voyons. Prônons la paix, le sourire et la joie. Naïf et puéril ? Et si c’était plutôt visionnaire ? A lire…
Certains choisissent de fonder l’espoir dans leurs choix
» Pourquoi aurait-on peur de nos choix ? Pourquoi craindrait-on de prendre de mauvaises décisions ? »
C’est avec une force époustouflante que chacun des membres de cette famille rencontrée au hasard de la vie m’a rétorqué ces questions quand je leur ai lancé » Grand changement de vie pour vous en ce moment. Pas de regret ? »
La vie est courte vous savez Mademoiselle. Des regrets, nous n’avons pas le temps d’en avoir. Chaque fois que nous faisons un choix comme celui-ci, nous nous disons que çà va marcher. Et çà marche. Nous n’avons pas le choix, car nous ne voulons pas faire comme ces gens que s’attachent à un port de leur propre volonté et passent leur temps à regretter de ne pas s’approcher de l’horizon…
Il est encore temps de se réveiller
Parfois, le décès soudain d’un proche nous recentre sur les vraies raisons de vivre. Quelques jours où nous nous rendons compte que nous passons à côté de la vie. Et puis, le quotidien nous rattrape, trop vite, trop sournoisement.
C’est lorsque nous sommes confrontés à un tel drame que nous entrevoyons la valeur des liens humains. Les regrets de ne pas avoir fait telle ou telle chose nous emporte dans le regret, et nous souhaitons alors vivement saisir les opportunités de vivre des instants avec les gens que nous aimons, de vrais moments.
Mais à ce moment, il est presque trop tard.
Il n’est pas besoin d’être confronté à une telle épreuve pour se réveiller.
Ouvrir les yeux, et arrêter de rêve est accessible à tous, maintenant.
Un coup de fil impromptu, un petit déjeuner improvisé avec sa grand-mère, des retrouvailles avec des amies que le temps éloigne, resserrer les liens avec son frère ou sa soeur, s’offrir une paire de chaussures sans se poser la question toxique du porte-monnaie, cueillir des mûres, croquer un abricot juteux, faire l’amour sans se poser de questions.
Le réveil est possible, maintenant…
Mlle Toutouille says
Tres beau texte. Je n’aurais pas pu aussi bien l’écrire. Ca me donne envie d’apprécier encore un peu plus la vie et chacun de ses magnifiques petits instants
FleurDeMenthe says
Merci beaucoup. Qu’il t’ai donné envie de savourer l’instant veut dire que j’ai bien passé ce message qui me tient tant à coeur.
Parfum de fleurs, fleuriste Pornichet says
Dans le tourbillon de la vie, l’article est écrit avec une élégante métaphore.
La fleur de coquelicot d’un magnifique rouge passion symbolise la beauté éphémère de l’été.