J’ai toujours eu l’impression de porter un regard critique sur la pollution. Les fossés des zones touristiques espagnoles bondées de déchets m’ont toujours écoeurée. Cette année de 2008, parce qu’on était entre amis, j’ai freiné violemment mon envie de me munir d’un sac plastique pour nettoyer ces décharges publiques.
Pour éviter de gâcher mes week-ends de soleil sur les côtes de la mer du Nord, je contiens la colère qui m’envahit à la vue des fumeurs qui enterrent leursmégots de cigarettesdans le sable, ni vu ni connu. Je me contente de les fusiller du regard, et eux, se contentent de m’ignorer, se demandant parfois bêtement ce que leur vaut cette méchanceté invisible et gratuite…
Souvent, je cherche sur Internet les associations qui recrutent des bénévoles pour nettoyer des zones infestées de déchets, mais apparemment je ne suis pas douée, car je n’ai jamais trouvé…
Je peste contre les emballages de supermarchés et leurs suremballages inutiles. Je peste contre ceux qui ne trient pas leurs poubelles, et l’absence de poubelles de tri dans Paris.
Je tape du pied devant les fumeurs qui jettent leurs mégots dans le caniveau, contre les couches en plastiques (je peux, je n’ai pas encore d’enfant), contre les écrans de télévision comme nouvelles vitrines des magasins, contre le gâchis des supermarchés, contre les dates de péremption, contre la société de consommation qui prône le gaspillage comme mode de fonctionnement.
Bref, au fond de moi, je suis une révoltée qui se tait pour les autres, et qui en culpabilise.
Pourtant, ce n’est pas si compliqué de vivre plus écologiquement. Chaque jour, il y a de nouvelles idées qui naissent, mais qui sont souvent étouffées par les lobbys capitalistes…
Minimiser ses déchets
En plus du tri, et des nouvelles poubelles qui proposent deux voire trois bacs intérieurs, on peut éviter à de nombreux objets de finir leur vie dans une décharge. Bien que le délai et l’organisation du ramassage soit souvent pointés du doigt par ceux qui ont testés, l’association Emmaüs récupère tout le mobilier dont vous voulez vous débarrassez.
Des sociétés se créent sur l’idée du recylage en récupérant:
– tous le matériel informatiques et électroniques ( entreprise LOXY )
– Les matelas ( Recyc-matelas )
Les couches recyclables
5 milliards de couches jetées en Europe chaque année, 2 millions de couches jetées en France. Voilà les estimations que l’on peut trouver sur Internet. Si vous souhaitez effectuez un calcul maison, comptez 4 couches par enfant , par jour, sur 900 jours, vous arriverez à 3600 couches utilisées. Le nombre est impressionnant. Face à çà, les entreprises de puériculture bio et écologique mettent au point des trésors de technologie avec des couches lavables plus avancées que vous ne pouvez le penser. En fonction de votre degré d’approche du concept, différents systèmes vous sont proposés. Les marques Piwapee, Tim-Tam Nature et Lily Nappy font partie des entreprises qui se partagent le secteur. Chez Ptits Dessous, vous pourrez trouver une couche lavable et imperméable pour les séances de bébé nageur.
Bien sûr, nombreux sont ceux qui critiquent le système, qui semble parfois être moins performant que les couches jetables, que ce soit au niveau du confort de l’enfant ou des fuites. De plus, les crèches et assistantes maternelles refusent souvent ce système pour des raisons pratiques. Mais pourquoi ne pas commencer à en utiliser à petite dose ?
Le covoiturage et la voiture électrique
Nous sommes actuellement en pleine période de tentative de lancement de la voiture électrique. Bien que cela se dit être un système bien moins polluant que l’essence, je suis sceptique. L »électricité est également jugée comme une source de pollution, non ?
Dans une récente émission de Turbo, Dominique Chapatte a bien eu des difficultés pour trouver des bornes de rechargement pour alimenter sa voiture, et ce rien qu’entre Paris et Mantes La Jolie. Aucune borne n’était en état de fonctionnement ! Et c’est remorqué qu’il s’est résolu à revenir sur la capitale.
Parallèlement à ce système, le covoiturage tente un percée toujours plus franche. Il reste le moyen de transport le plus économique et le plus pratique. Face aux prix des voyages en train qui ne font qu’augmenter de manière exponentielle, partager une voiture vous coûte plus de deux fois moins cher. Sur l’exemple Paris-Rouen (environ 200 kms), le covoiturage peut coûter environ 10 euros par passager, face à 20 euros pour un billet de train. Certains sites, comme Carpooling, proposent même de trouver une voiture, à la manière de la recherche d’un vol ou d’un train.Peu de personnes osent encore utiliser ce système, par peur de voyager avec des inconnus, ou par peur de bousculer une habitude de vie bien ancrée. Pourtant, cela s’apparente
au stop, qui lui existe depuis toujours. Je connais quelques personnes autour de moi qui aiment prendre des gens en stop, pour la richesse que cela peut apporter. Sur 20 kilomètres ou sur 150 kilomètres, chacun d’entre eux se souvient des personnes qu’il a pris sur la route. Alors en plus d’être écologique, le covoiturage ne serait-il pas un réseau social réel ?
Et vous, quelles sont les idées écolos que vous envisagez de suivre ?
Si vous êtes intéressés par cette alternative écologique, retrouvez sur le site de notre partenaire StokaBio des informations détaillées sur la couche lavable et réutilisable.
Stéphanie says
J’adore les couches lavables !
TRENDSURVIVOR says
Thank you for your lovely comment. Would you like to follow each other through bloglovin?
xxx
Nina
http://trendsurvivor.com/
Gaëlle says
Je suis d’accord avec tout ce que tu dis… Mais quand je réfléchis je me dis que je fais le minimum : tri des poubelles, je prends très peu la voiture, j’y vais à pieds… On pourrait faire plus, il faut bien l’avouer ! Mais des fois aussi on se sent seuls ! Par exemple, c’est très pénible tous ces emballages partout, on nous dit d’acheter des produits sans emballage qui protègent la planète mais il faut reconnaître qu’il y en a peu ! En tout cas, bravo c’est très bien écrit !
FleurDeMenthe says
Malheureusement, tout n’est pas à faire à notre niveau, et notamment sur les suremballages… Mais j’aime croire que des entreprises vont décoincer le système, comme pour les couches lavables…
mademoiselle mode says
Je suis assez bluffé par les couches car y a vraiment du choix !
Je dois dire que je nm’attendais pas à ça du tout 🙂
New post – Kisses
http://www.mademoisellemode.com/
working mum says
j’utilise les couches lavables et je confirme que c’est génial! aussi bien pour bébé (pas de produits chimiques sur les fesses), que pour le portefeuille et la planète. après il y a de nombreux autres gestes à faire: l’énergie est un domaine où il y a le plus de possibilité (chauffage, climatisation, isolation…) et prendre l’avion malheureusement te fait exploser ton impact sur la planète… j’utilise aussi des produits bio et écolo pour faire le ménage, je me dis que c’est mieux pour la nappe phréatique!! selon moi tous les gestes sont importants