Cela peut faire bientôt quatre ans que je vis au milieu de cette population étrange que sont les parisiens, je n’en suis pas devenue une.
Si c’est le cas, par pitié, giflez-moi…
Au cours de ces quatre années, j’ai appris que l’on ne peut réduire le fait d’être parisien, ou habitant de la banlieue parisienne, à son simple stéréotype : celui d’être arrogant, individualiste, hautain, et nombriliste. Mais tout de même, généraliser la population parisienne est quelque chose de terriblement tentant… Surtout lorsque l’on se trouve pris dans une conversation ô combien surprenante tant elle est proche de ces idées reçues que l’on a pu se faire du parisien vu de la province…
Lorsqu’un parisien parle de la campagne française, il est absolument radical quant à sa conception de l’agriculture, de la terre, du peu de monde, et surtout de la grande surface occupée non par des immeubles, mais des champs de blé. Ces grandes étendues de culture sont pour lui un vaste vide où il n’y a rien. D’ailleurs à les entendre parler des « champs », en tendant l’oreille, on pourrait entendre l’écho qu’ils croient relatifs à cet espace dénué de béton, de monde et de bruit. « Des champs, des champs des champs… … … à perte de vue ! Horrible ! ». A mon arrivée à Paris, débarquant de ma Normandie chérie, j’avais eu le privilège d’écouter une parisienne déterminer qu’à la campagne, au milieu des paquerêttes et coquelicots, que l’on peut trouver jolis un moment, il n’y avait que l’ennui…
Aussi chers parisiens, permettez-moi de vous dire que vous n’avez pas le monopole de la parole, et que votre avis n’a pas le pouvoir absolu. Vous ne détenez pas la vérité, mais vous pensez en être le maître. Vous ne voulez pas entendre l’avis des autres, et encore moins celui des campagnards que vous cataloguez bien trop facilement de fous. Vous n’acceptez même pas de discuter sur les avantages que peut avoir ce type d’environnement.
Alors, permettez-moi de vous dire ceci. Non, les gens ruraux ne sont pas obligatoirement des âmes restées bloquées dans un temps révolu, et le fait que leur église ne soit pas régulièrement nettoyée, et subisse parfois des inondations ne sont pas de grandes catastrophes, au sens où vous essayez de nous le faire croire.
Mais bon, puisque vous préférez vous noyez dans la masse des gens sans sourire qu’entasse votre capitale plutôt que voir la beauté d’un champ dont l’horizon se perd, puisque vous préférez vous coller aux parois de métros infestés de virus et staphylocoques dorés que laisser vos jambes se faire caresser ou griffer par des herbes hautes… Nous comprenons que ce mode de vie fait de béton et de tronches à l’envers est celui dans lequel vous avez évolué, dans lequel vous vous sentez exister. Il est cependant remarquable de constater que malgré cette vie que vous mettez en haut du piédestal, vous passez votre temps à la critiquer… Encore une habitude que l’on a dû vous apprendre dans votre enfance.
On ne va pas vous juger : chacun son monde, chacun sa culture.
PS : Mais tout de même, moins tolérants que vous, croyez-vous que cela existe ?
A lire : Un parisien à la campagne
Marinouaustralie says
Ton article me fait sourire. Quand je suis arrivée à Paris il y a 7 ans maintenant, j’étais la seule petite provinciale de ma promo et on me prenait très souvent de haut allant même parfois jusqu’à me demander si j’avais l’électricité de là où je venais …
Et oui, le parisianisme de certains est éloquent de bêtise ! Heureusement, il ne faut pas généraliser ! Bon week-end Fleur de menthe !
FleurDeMenthe says
Oui… je ne m’y habitue tout de même toujours pas, je préfère quitter la pièce lorque j’entends ce genre de discours !
Morgane says
En fait comme Paris est le centre de la France étant sa capitale les parisiens ont tendance à penser qu’il n’y a pas de grandes villes ailleurs… qu’ils sont non seulement le nombril de la France mais aussi celui du monde et que toutes personne non parisienne est un agriculteur… C’est vrai que tout ça c’est des clichés… mais je ne connais pas d’autres clichés aussi bien fondés !! 😉
FleurDeMenthe says
Tout ce qui n’est pas parisien est automatiquement attribué à plus bas qu’eux-mêmes… Sauf peut-être les londonniens
My Little Discoveries says
Je crois qu’il faut essayer d’en sourire… Mais il est vrai que lorsque je vivais à Paris, tous mes amis étaient des « provinciaux » (et le sont encore)! ;o)
Bon week-end Fleur de menthe!
FleurDeMenthe says
Je le prends avec le sourire, bien sûr. Comment faire autrement, c’est tellement drôle de les voir être si proche du cliché d’eux qu’ils détestent ! Bon, mais à petites doses, parce que quand c’est trop ou çà va trop loin, c’est plus très marrant…
Delphine says
Très bon article !
En effet, la vision des parisiens des provinciaux est trèèèèèès déformée !
Déjà, en dehors de Paris, il y a aussi des villes, certes beaucoup plus petites, mais sympa aussi (Lyon, Toulouse, Marseille….).
Moi j’ai eu la chance de grandir dans un petit village de 500 habitants et j’ai eu une enfance très heureuse, et je suis ravie de retourner m’y ressourcer quasiment tous les week-ends ! La campagne, ce n’est pas l’ennui, c’est profiter du soleil pour manger un barbecue dehors, à l’ombre d’un arbre quand on crève de chaud en ville, c’est une vue merveilleuse sur les montagnes (dans mon cas) au lieu de celle de la route, des voitures et des immeubles gris… Bon ok, on n’a pas un vrai ADSL, mais, sinon, moi j’y vois beaucoup d’avantages ! Je serai incapable de vivre à Paris lol
FleurDeMenthe says
Les parisiens ont toujours tendance à croire provinciaux subissent leur sort, alors que comme tu le montres bien : ils sont heureux !!! bon je suis parisienne pour les moment…
refschool says
haha, j’ai vécu 7 ans à Paris et maintenant je suis sur Toulouse, en prenant du recul, c’est vrai que les Parisien je les trouve agaçant finalement, j’ai la chance d’avoir fait le saut vers la province et je ne le regrette pas. Laissons les là où ils sont.
FleurDeMenthe says
Un de ces quatre je referai le saut en sens inverse aussi, pour sortir de Paris… Un jour…
Blanche De Castille says
Je te trouve un peur dure! Ton article m’a fait rire, mais heureusement, tous les parisiens ne sont pas comme ça… enfin quand j’y réfléchis bien, je ne connais pas (ou très peu, et je les évite) de parisiens de pure souche 😉 tu as peut etre raison donc!
Bonne fin de week-end!!
FleurDeMenthe says
Je suis dure, mais un brin ironique Blanche 😉 Mais c’est du vécu cette histoire, tout récent. L’écho du « des champs, des champs, des champs… » je l’ai vraiment entendu, et plusieurs fois dans la journée !
marie says
Je n’ai vecu que deux ans a Paris mais j’ai eu la chance de voir a quel point les parisiens se sentaient les rois du monde, le reste du pays ne merite meme pas leur attention. Ton article m’a bien plu et fait sourire, c’est tellement vrai.
FleurDeMenthe says
Oui, bon, ils sont pas tous comme çà, mais quand ils sont si fidèles à ces traits arrogants qu’on leur prête un peu facilement, j’ai vraiement envie de sourire. C’est plus fort que moi
Missbavarde says
Je te trouve un peu dur avec les parisiens quand même… Ils ne sont pas tous comme ça heureusement et critiquer ce qu’on ne connait pas est simple car en général c’est que l’inconnu fait peur, donc ils vont avoir une certaine vision de la province car ils ne la connaissent pas mais être ravi d’aller y passer un we pour se reposer et profiter du grand air, il y a parisien et parisien… mais comme les provinciaux on peut en dire un paquet sur eux aussi, je suis provinciale et la vision qu’on a de Paris et de ses habitants n’est pas forcément très positive… j’étais la 1ère à les critiquer et je suis désormais la 1ère à leur dire chez moi que j’aime vivre là, alors oui ils courent dans le métro oui ils ralent oui ils font la tete parfois dans le métro mais parfois tu as des sourires, des gens qui s’excusent et qui marchent et flanent !!! il faut de tout pour faire Paris
FleurDeMenthe says
C’est sûr que ce n’est pas facile de le voir au travers des lignes, mais mon billet est ironique, complètement. Bien entendu qu’ils ne sont pas tous ainsi, et je suis d’accord avec toi pour dire qu’à Paris ce n’est pas l’enfer et que tu as parfois de belles surprises comme l’aimabilité, la politesse, etc. J’aime aussi ma vie ici (pour l’instant) mais l’atmosphère parisienne est parfois bien trop tentante pour que l’on se laisse aller à en rire…
Elle est tout de même ce qu’elle est cette atmosphère, elle existe.
La Limace says
Avant, j’étais parisienne (et londonienne). Bref, j’étais chic. maintenant, je suis une plouc : je vis en province, je fais mon potager et j’ai les doigts noirs à cause la confiture de cerises que j’ai faite hier. Une bouseuse, quoi… Mais qu’est-ce-que j’aime ça!!!!
Et VIVE LA NORMANDIE!!!! (toute ma famille est originaire de Normandie et je m’y sens tellement bien!!).
Bon, ce qu’il faut quand même savoir, c’est qu’habiter à paris t’oblige à adopter une autre façon d’être sinon on court à la catastrophe. Exemple : quand j’y retourne, dans le métro ou le RER, je suis souriante et je regarde les gens. Jusqu’au moment où on m’assène « tu veux ma photos?!!! ». Ou je me pousse pour laisser passer quelqu’un mais je me fais pousser par une autre personne parce que tu comprends, le temps c’est précieux alors on va pas commencer à se faire des salamaleks, einh… 😉
FleurDeMenthe says
Il y a des choses en province qu’il n’y a pas a Paris… Un sentiment, une façon de vivre… Ça me fait sourire ton histoire de RER, parfois j’aime décrocher un sourire à quelqu’un parce que je lui souris. Des fois ça marche !
Bises 😉 (vive la Normandie !)
La Prune says
Native de région parisienne, je vis depuis 2 ans à la campagne, et je cotoie les parisiens tous les jours… personne ne comprend mon choix, tout le monde me traite de fou, mon frère trouve que passer le périph, c’est déjà la mort et ma soeur que si on doit se servir de la voiture pour chercher du pain, on a raté sa vie (m’en fout, je bouffe pas de pain). Mais moi je ne quitterai ma nouvelle région pour rien au monde et je fuit les parisiens comme la peste (qui entre nous sont les premiers à envahir l’A13 et à piquer toutes les places dans les trains grandes lignes dès qu’arrive le beau temps, elle est pas si mal notre campagne finalement… quand ça les arrange !)
FleurDeMenthe says
La campagne quand ça les arrange oui, il faut le dire : c’est vrai !! On les aime bien quand même, ils sont sources de sourires en coin et d’anecdotes à raconter…
La Prune says
(excuse pour les fautes minables, peu dormi, pas l’esprit clair ce matin…)
Lieve says
Ton article me fait penser qu’à chaque vacance, ma famille qui a déménagé sur Paris m’invite en me disant » oui ça sera chouette, on prendra le métro, on ira voir les monuments de Paris, on ira au restau »
Alors que ça me tente tellement pas. La dernière fois que j’ai pris le métro, j’ai fait une crise de panique et personne ne s’est souciée de moi, au contraire on me poussait et on me marchait dessus. Les restaurants sont hors de prix dans la capitale. Et puis si c’est pour aller voir 150 000 asiatiques qui filment chacun de leurs pas et attendre 2H30 à chaque monument non merci. Pour moi des vacances c’est du repos. Bon heureusement qu’il y a d’autres endroits plus tranquilles et moins touristiques quand même. 😉
FleurDeMenthe says
Oui heureusement, Paris c’est pas que ça… Il y a pleins d’endroits calmes et intéressants, qui ne sont pas toujours connus de tous malheureusement (heureusement ?)
Cynthia says
Les non-parisiens ne sont pas toujours tendre avec nous non-plus 😉
Delphine says
Je pense qu’il ne faut pas généraliser …
Je suis Bordelaise, ma maison de famille se trouve dans un bled de 600 habitants, j’ai bougé aussi sur Nice réputé pour les vieux et les touristes, je confirme !
Région parisienne, côté verdure dans le 91 et maintenant Lyon d’où, je partirais un jour, je veux une ville plus petite pour mes projets pros …
J’aime la ville, je suis une vraie citadine, mes magasins, mes voitures, le monde, la foule et à côté de ça, j’adore me poser à la campagne, un peu …
Campagne ou ville, Paris ou Labrit, il faut savoir être tolérant et respecter le choix de chacun et son mode de vie, c’est tout … Les parisiens qui sont cool, ils s’en prennent aussi plein la tête … Dommage …
La Prune says
c’est une façon de voir les choses…
Kurieuze says
J’ai beaucoup aimé ton article, très rigolo je trouve !
Mais tu sais parfois, nous autres provinciaux, avons le privilège de bien rigoler (ou de s’énerver) en voyant la détresse du Parisien, notamment quand on habite en montagne, tout près des stations de skis !
Ce sont toujours les mêmes plaques (d’immatriculation) qui roulent avec des chaines alors qu’il n’y a pas de neige sur la route, et ce sont toujours ces mêmes plaques qui créent des bouchons de 50km parce qu’il y a au moins 1cm de neige !!!
C’est eux les meilleurs, mais pas dans tous les domaines !!! ^_^
FleurDeMenthe says
Merci ! j’avoue m’être amusée en l’écrivant 😉
Dame de Myrrhe says
Je suis née en île de France. Je ne me considère pas attachée à ma région qui est une concentration de cultures, de monde, d’opinions, de personnes venues d’ailleurs et impatients de retrouver leur région de naissance qu’ils ont quitté pour des raisons professionnelles – souvent … Ainsi cette région est sans vraie identité pour moi. Je ne peux pas y être attachée. En revanche, je suis attachée aux personnes. A ma famille, à mes amis. Je ne quitterai donc pas cette région … Et pourtant, oui … j’aimerais aller près de la mer ou encore dans les campagnes du bord de Loire. J’aimerais payer moins cher que je ne paie mon loyer mensuel …
En revanche, je trouve notre capitale magnifique et je vivrais difficilement loin d’un petit centre-ville où je peux aller chercher mon pain à pieds et faire quelques courses sans avoir besoin de prendre la voiture. Je suis urbaine. Je vis de l’animosité des villes – qu’elles soient parisiennes ou d’ailleurs … –
Bref, j’espère ne pas être comme ces personnes que vous croisez. Mais il est vrai que l’entassement que subit « notre » région nous rend souvent acerbe et saoul de monde. Nous nous préservons dans notre bulle …
Laurie says
J’ai beaucoup aimé ton article… Il m’a fait penser à une phrase qu’un parisien qui travaillait avec moi dans le Var m’a dit un jour : « en arrivant j’ai été choqué de voir qu’on n’aime pas les parisiens ici, maintenant je comprends. » Trois mois à bosser dans le sud lui ont montré l’attitude des parisiens vis à vis des provinces. Il était attéré.
FleurDeMenthe says
Comme quoi c’est bien Paris et l’air qu’il y a qui sont à l’origine de cette atmosphère arrogante… Tout le monde est perfectible, rien n’est perdu… 😉
Oscara says
C’est rigolo. Pas besoin d’aller jusqu’à la « campagne »… Les parisiens sont sectaires avec tout ce qui n’est pas intra muros 🙂
Les phrases du genre « Ah tu habites en banlieue… » je l’ai entendue moult fois. Et tout de suite, le parisien se désintéresse de toi.
Biz et à bientôt
FleurDeMenthe says
La banlieue, je crois que c’est encore un autre sujet : ils l’ignorent, je pense.
Elodie (la Petite BUlle d'Elo) says
Super billet 🙂 tu as bien raison je trouve. Il y a des avantages et des inconvénients partout 🙂 Bonne journée!
FleurDeMenthe says
C’était un plaisir plutôt jouissif de me moquer avec dérision de ces parisiens avec qui je vis chaque jour 😉
Contente que ça t’ait plu 😉
le banc moussu says
Bonjour,
À vous lire j’ai peur et bien sûr tout cela est à prendre au second degré et avec humour…Eh oui je suis parisien (intra muros et très central..rires!) et mon dieu que j’aime ma ville constituée de mille coins de province. Mais quel Paris voyez vous? Je descends prendre mon café en bas de chez moi et je suis en province avec quelques mots gentils à propos de tout et de rien Je croise les commerçants de mon quartier et un petit sourire le matin fait du bien. Je fais le marché et y croise les habitués. Je prends un livre et vais au bord de la Seine admirer cette ville si belle! je me détends dans le jardin du musée carnavalet ou aux buttes chaumont dés qu’il fait soleil. Je file parfois faire courir le chien au bois de Vincennes et ne fais jamais ‘la gueule’ car j’ai cette chance incroyable de vivre au sein de cette ville où on ne peut jamais s’ennuyer, où tout est possible…Les expositions sont à ma porte et j’éprouve une joie intense à cotoyer la petite fille en bleue de Modigliani à la pinacothèque ou les toiles de Gerhard Richter au centre Pompidou. J’ai passé hier un après midi fabuleux à prendre des photos à l’opéra garnier…Paris est un terrain d’aventure!
J’ai une maison en Picardie où je me rends pour les week ends mais jamais je ne pourrai quitter Paris pour la province.
Les parisiens sont arrogants, pretentieux…ils ont raison car ils ont tout et avant tout ils ont eu le courage souvent de quitter la province pour le travail d’abord puis Paris vous entre dans la peau. Quand je reviens à Paris et que j’approche le périph je revis, je sens l’air vicié de la vie, le mouvement. Paris est une danse effrenée par laquelle il faut se laisser porter!
J’aime les provinciaux à Paris, leur crainte dans le métro, la goutte de transpiration au front à vouloir tout voir en un jour et ne pas savoir où aller…leur air perdu entre boulevard Saint Michel et Champs élysées, leur recherche d’un endroit où se restaurer et ne sachant pas où aller….alors qu’il y a mille endroits fabuleux et peu chers pour qui est initié. Des poncifs il y en a pour chacun: parisiens ou provinciaux!
je n’éprouve pour ma part aucun émerveillement à voir les tomates pousser et je préfère nourrir des staphylocoques dorés que des poules!…lol!!!
bon sur ce je file au musée des arts déco….et vous en province vous allez où? N’oubliez pas vos bottes vous pourriez vous enfoncer bans la boue. (moi aussi je sais être arrogant..comme tous les parisiens!)
je vous laisse sur un éclat de rire ensoleillé .
bises à tous.
christian
nb: au fait fleur de menthe c’est où la banlieue?
FleurDeMenthe says
Voilà la vie parfaite du parisien.. Malheureusement seuls des privilégiés ont la chance de goûter au faste culturel de Paris avec légèreté…
Je reconnais que Paris a de bons côtés et parfois même des qualités insoupçonnés mais les files d’attente, la foule, les pots d’échappement, … sont ben souvent de gros points noirs… Pour moi en tout cas 😉
Minyu says
Mon frère m’a raconté que lors d’un de ses voyages au Japon, il s’est retrouvé à discuter avec un Parisien… Tout naturellement, l’autre lui a demandé d’où il venait… Mon frère a répondu… Et le Parigot de s’exclamer : « Ah, Lyon ! Ce coin paumé ! ».
Corka says
J’aime assez !