Mon emploi de commerciale me fait rencontrer énormément de personnes différentes. Et depuis quelques jours, une question occupe mon esprit : comment ne pas devenir aigrie ? Comment ne pas devenir ces « vieilles » emplies de colère, blasées, tristes, et seules ? Étaient-elles aussi grises dans leur jeunesse ou le sont-elles devenues au cours de leur vie ? D’après mes investigations sur le syndrome de « vieilles bics », il semblerait que les mauvaises expériences de la vie soient les étapes qui ont rendues ces femmes amères, car avouons-le ce comportement touche surtout les femmes. C’est peut-être ainsi car elles sont plus expressives que les hommes, et ne peuvent cacher leur rancœur.
Alors comment éviter d’avoir ce syndrome, et garder notre part de gaieté jusqu’au bout ?
Voici plusieurs possibilités, qui peuvent être cumulées :
D’abord, être amoureuse et avoir une vie sexuelle épanouie sont deux facteurs qui ont des bienfaits physiologiques. Ensuite, pour conserver une santé correcte, le sport est une des valeurs majeures, à cumuler avec une alimentation saine. Et aucun sport ne produit autant d’hormones différentes que le sexe, et l’amour. En effet, les neuro-transmetteurs Dopamine, Sérotonine et Endorphines ne sont accessibles que par la pratique de ce « sport ». Les chercheurs ont découvert, il y a peu, une molécule appelée Ocytocine, responsable du déclenchement de l’orgasme, et qui nous permet de ressentir de l’amour pour une autre personne. Avoir une vie sexuelle comblée permet donc une certaine sérénité mentale. En tant qu’humain, le sexe fait partie intégrante de notre vie, et semble déterminant car il a un impact sur le moral, la confiance en soi, l’épanouissement personnel…
Lutter contre le stress permet d’éviter un surmenage important, une fatigue surperflue, et une noirceur d’esprit constante. On pense souvent que le stress est une fatalité et un mal de notre époque sans échappatoire mais il existerait pourtant des astuces pour lutter contre. On y revient, mais bouger évite de ressasser des idées noires, ses problèmes, et permets de se vider l’esprit. Bien sûr les mauvais sportifs pourront s’orienter vers des activités culturelles ou encore des techniques de relaxation. Personnellement adepte du sport, permettant un défoulement, et une liquidations des tensions mentales, je ne doute pourtant pas des bienfaits des activités comme le Yoga. A essayer…
Apprendre à se faire plaisir sans culpabiliser, en mangeant, achetant, buvant, permet également de se séparer un temps du stress.
Enfin, je pense que relativiser ses problèmes, essayer de surmonter une épreuve difficile en apprivoisant la douleur et en positivant, permet de vivre dans un certain bien-être. Bien sûr,il est compréhensible qu’un accumulement de galères soit difficile à gérer, et que psychologiquement, rejeter sa colère sur les autres soit une facilité. Mais ce n’est ni remède, ni une aide au bonheur personnel. Conditionner son comportement, en donnant du bonheur aux autres, permet un bonheur certain d’un point de vue personnel.
riklo says
a mettre en application !!la vie est belle!regardons autour de nous et ne nous plaignons pas trop! essayons de supporter notre entourage ainsi que nos proches!!
et l’Amour avec un grand A! c’est tellement beau a voir les gens qui s’aiment!!
Fanette says
Un vaste thème !!!! Presque un sacerdoce !!! Lutter contre le stress pour ne pas devenir aigri, oh oui !
L. says
Bonjour,
De mon expérience c’est surtout le sentiment d’injustice, d’être incompris ou pas traité comme on « devrait » l’être qui rend aigri. On essaie de faire certaines choses afin que la vie et les autres nous sourient, mais on s’aperçoit que ce n’est pas le cas. On subit quelques déboires qui rompent notre sentiment d’un monde juste ou compatissant. On accumule des frustrations, de la rancoeur et cette dernière finit petit à petit par prendre le pas sur nos espoirs, nos rêves d’enfants. Alors on finit par se résigner, on ne vit plus, on attend la mort en serrant les dents et en envoyant bouler les êtres autour de nous car c’est la seule vengeance qui nous reste.
Pour y remédier? Je pense que le travail est avant tout psychologique. On parle beaucoup des bienfaits du sexe, de l’amour et compagnie. Alors certes ça peut aider mais j’ai connu des gens très aigris en couple ou d’autres qui baisaient tous les soirs mais qui, sitôt l’acte charnel accompli, revenaient à leur état de blase habituel.
Le plus important c’est de se sentir aidé, entouré et soutenu, ça évite de tomber dans un pessimisme latent sur le monde qui nous entoure. Être en couple peut être une solution mais n’est pas obligatoire, le plus important étant d’avoir un entourage compréhensif.
Le sport ou l’élimination du stress est effectivement très bon. Le tout est de trouver un domaine où on se ressource l’esprit, une passion ou un passe-temps qui nous évite de penser à nos soucis.
Mais reste que pour moi l’idée maîtresse est surtout d’éviter de trop se préoccuper de sa petite personne. Le monde n’est pas plus clément ou juste avec soi qu’avec n’importe qui d’autre. Il faut apprendre à goûter à des plaisirs simples mais le monde actuel fait tout pour éviter cela (car ça ne fait pas consommer), une balade dans un parc, une journée à flâner, un bon repas… De nos jours bon nombre ne se sentent pas vivre s’ils ne font pas des choses dantesques alors qu’il suffit de s’extraire de soi pour s’apercevoir que le bonheur est autour de nous. Mais nous vivons dans un monde individualiste et compétitif qui empêche cet état d’esprit reposé.
Pas facile mais j’pense qu’on peut y parvenir.
Signé : un aigri de 23 piges qui essaye tant bien que mal d’arriver à cet état d’esprit.
FleurDeMenthe says
@ L. Merci pour ton avis, très complet et instructif. je pense effectivement, qu’il faut arrêter de rester centrer sur son ego et qu’il faut relativiser…