J’habite à Paris, et j’ai la chance comme me le répètent souvent amis et famille, d’avoir accès à des activités et sorties que les habitants de province n’ont pas toujours : ateliers culturels, théâtre, spas, sorties select, musées, magasins ouverts jusqu’à la nuit, … Profites !!! me disent-ils…
Je m’y efforce, découvrant tantôt de très jolis endroits, faisant tantôt de très jolies rencontres. Depuis cinq ans que je suis à Paris, j’ai testé des tas de choses, mais n’ai pas encore visité ni le musée d’Orsay ni le musée du Louvre. J’ai bien tissé de vrais liens avec de vraies gens dans la vraie vie grâce à Internet mais je n’avais pas encore osé glisser un orteil dans le monde des sorties nocturnes. Pas mon truc me disais-je.
Cinq ans après mon interrogation intime « qu’est-ce qu’est un Afterwork ? », me voilà -enfin- fraîchement baptisée. Et pour cette première fois, rien de telle d’y aller accompagnée. C’est un Afterwork organisé par Mes Bonnes Copines qui a en a été le théâtre. L’ambiance était conviviale et le décor atypique d’une boutique de déco design, au pied de la Tour Eiffel, rendait l’instant très « typiquement parisien ».
J’ai été assez agréablement surprise par la découverte de Mes Bonnes Copines que je ne connaissais que de nom. Le concept s’appuie sur l’expansion d’une communauté de femmes grâce au marrainage dans le but de créer un réseau d’entraide et d’échanges de coups de pouces et de bons plans au sein d’une communauté de femmes, en France. Rassemblant tout de même plus de 25.000 femmes à travers le monde, la communauté permet elle-même de faire bénéficier d’autres bons plans à chacune des bonnes copines.
Le bilan
C’est sur le chemin du retour dans mon chevaleresque train qui me ramène chez moi que j’écris ces mots… Je confirme que ce n’est pas pour moi. Des inconnus partout, se saluent et s’abordent sans tambour ni trompette. La foule m’oppresse, serrant ma gorge et nouant mes tripes. Il suffirait juste de laisser tomber les sécurités automatiques de l’esprit qui choisit de se protéger. Mais dans ce genre d’ambiance, je n’ai qu’une envie : fuir. Il faut être du milieu pour savoir nager au milieu de tous ces poissons. A moins que ce ne soit juste pour les gens qui ont le sens de la communication, des gens qui n’hésitent pas à aller vers l’inconnu même au milieu de la foule, tendre sa main et énoncer leur nom et la fonction qu’ils veulent mettre en avant… Je ne sais pas faire. S’il le fallait, je le ferais bien sûr mais au prix de nombreux efforts non négligeables, pour un résultat pas forcément à la hauteur des attentes. Il y a beaucoup d’opportunités à saisir si on veut se faire connaître à Paris, distribuer des cartes de visite, créer des contacts, c’est indéniable, mais à quoi bon forcer sa nature quand ce n’est pas au service d’un besoin vital ?
Paris à elle seule ne justifie pas que l’on doive se paramétrer pour devenir hyper sociable et ouverte. Je choisis mon coin et je m’y sens très bien.
My Little Discoveries says
Je suis un peu comme toi, pas très à l’aise dans ce genre de soirée. Pas grave, au moins tu auras essayé! 😉
FleurDeMenthe says
Oui, c’est tout à fait ça 😉
MaDys says
Peut-être que dans un contexte un peu plus intimiste, en petit comité, entourée de sympathiques connus et inconnus, tu apprécieras mieux les afterwork 😉
FleurDeMenthe says
J’aime beaucoup plus les petits comités, c’est certain… mais toujours cette tendance à fuir les gens qui me guette… farouche je suis 😉
Mademoiselle K says
Je suis tout a fait d’accord avec toi. Rien ne sert de se forcer. Il faut pouvoir etre a l’aise pour en profiter pleinement et comme toi, je sais que ce n’est pas fait pour moi.
Il faut toujours tenter et c’est chose faite!