Je ne suis pas une utilisatrice habituelle du café. J’en bois pour une seule raison : sortir mon esprit d’un brouillard trop épais. Les arrivées matinales au bureau et la difficulté à me mettre au travaiil efficacement me font souvent remplir mon mug préféré de café fort non sucré au détriment d’un thé léger. Je n’aime absolument pas le café, c’est donc par des tentatives désespérées d’auto-conviction que je l’oblige à passer la douane de mes papilles avant de s’immiscer dans mon organisme et faire son boulot.
Les dernières gorgées sont souvent les plus amères, et je dois bien souvent mettre ma main devant la bouche pour éviter qu’il ne fasse marche arrière. J’évite ainsi qu’il ne s’étale de tout son poids sur mon bureau. Je ne suis pas en open space, mais la mésaventure ne manquerait pas d’être vue par les âmes promeneuses du couloir…
Cette torture gustative est un rituel que je m’impose, une ou deux fois par semaine. Et à cet instant où j’écris ces mots c’est sous l’emprise d’une trop grosse dose de caféine que je laisse couler les mots. De l’esprit enbrûmé, je suis directement passée à l’esprit prisonnier d’un étau. Aucun aperçu d’un semblant de réveil spirituel ou intellectuel : rien qu’une gueule de bois caféinée qui fait s’emballer mon coeur semble et étrangler ma gorge…
Alors que je voulait un réveil rapide et sans douleur, je me retrouve avec l’envie de retourner au lit, un oreiller sur la tête…
Je sens bien que la crise est passagère, le mal descendant peu à peu dans l’estomac. Ce matin, la radio me chantait les doux mots de l’addiction et du mal de certains produits dits nocifs ou vénéneux. En France, nous serions une population addict à ce qui nous met en danger, évidemment. Toute addiction est mauvaise, quelle qu’elle soit. La cigarette qui fait tourner la tête, le verre qui nous donne un air absent, et enfin, la tasse qui nous plombe la journée…
Je sens bien ce matin que je viens de faire l’écart de trop : la caféine est un mal. Le goût amer qui reste ancré sur ma langue commence à m’insupporter sévèrement.
Elo says
Pour ma part je ne supporte pas le café, l’odeur, le goût etc…
Peut être pourrais tu trouver une autre alternative ?!
Le thé, dont tu parles, peut être une alternative ? Le thé vert par exemple, contient de la caféine, bien sûr pas autant que le café, mais pour un sevrage ça peut être un bon début ? 😉
FleurDeMenthe says
Je bois beaucoup de thé pourtant, bien que j’ai considérablement réduit la dose depuis des problèmes de santé, mais il n’est pas aussi fouettant que le café je trouve…
Mamzelle-Mistinguett says
Pour ma part, je préfère le café au thé , c’est ma drogue et j’en bois quelque tasses par jours, il me faut bien ça pour survivre à mon quotidien de maman 😉
FleurDeMenthe says
J’en suis pas encore à ce quotidien, mais j’espère tenir bon et préférer le thé quand j’y serai…
Submarine says
J’ai remarqué que le café me donnait des extrasystoles…J’en buvais aussi avant pour me réveiller, me donner un coup de peps, mais crois-moi depuis que je le sais je n’y touche plus.
FleurDeMenthe says
Et bien tu vois, finalement, j’en ai repris : je crois que je ne peux plus m’en passer malgré tout pour le réveil en milieu de matinée ! Bien que je sois sûre que c’est un effet placebo !