C’est si simple. On laisse le temps faire son œuvre, et un jour, un bout de plastique nous annonce que notre vie va changer pour toujours. Les mois filent, et le ventre prend des allures de ballon. Sa forme rappelle d’abord les ballons de handball pour finir aussi gros qu’un ballon de basketball. On s’attache à cette petite chose qui grandit en nous. On s’émerveille de voir que l’amour peut créer la vie. Et puis, au comble du bonheur, on se surprend à trébucher. Il est si facile de sombrer dans le tourment hormonal de la grossesse. Viennent les inquiétudes, les questionnements intimes, les doutes, les peurs. Les flux d’informations nous traversent de part en part. Tous les moyens semblent bons pour nous atteindre : les livres, les magazines, les journaux, la 3G, la 4G, la wifi, les réseaux sociaux. Les deux mains sur le ventre, on sent une boule envahir notre gorge, prête à étendre ses tentacules jusqu’au coeur de notre âme. Et pourtant, tout coule de source, aussi simplement que si la vie l’avait créé. On oublie l’indicible naturel de la chose. On en oublie sa répétition encore et encore au fil des siècles. On oublie que la vie est partout autour de soi.
Pour gérer ce type d’angoisse, qui peut surgir à n’importe quel moment, j’ai choisi la sophrologie. Les peurs font partie de nous, il n’est pas ici question de les ignorer. Les exercices de sophrologie aident à accepter et écouter ses peurs avant de les repousser aussi consciemment que possible, c’est du moins ainsi que je vois son action.
La respiration, la visualisation, la projection et la pensée positive sont autant de choses que permet la sophrologie. Pour les futures mamans qui ont déjà fait des séances de sophrologie et qui sont restées sensibles à la discipline, je ne peux que conseiller le livre de Delphine Bourdet qui a été mon livre de chevet toute cette année jusqu’à aujourd’hui. Les exercices sont simples et clairs, et sont progressifs de mois en mois. Un vrai plaisir à lire, et une vraie aide pour accueillir avec sérénité cette vie qui grandit en soi.
Neurones en eventail says
tres joli billet ! Merci pour ce doux moment