La vie sonne à notre porte tous les matins, glissant ses doux rayons de soleil sur notre peau. Parfois, des gouttes de pluie salée viennent semer le trouble dans nos cheveux et brouiller notre maquillage. Le froid vient nous mordre la peau, quand le soleil ne vient pas la caresser.
Ainsi va la vie, avec toutes ses sensations, ses émotions, ses délices et ses folies.
Un jour filant après l’autre, fusant aussi vite que la lumière.
Longtemps, j’ai ruminé le passé, des gestes spontanés, des mots lancés trop vite, et quelques pas jugés de travers. Longtemps, la vie s’étalait toute grise et souillée de ces choses contre lesquelles je ne pouvais rien faire. Des instants avalés par le temps.
Un jour, lassée de traîner mes souvenirs amers comme des boulets, j’ai coupé les chaînes. Pour çà,, il suffit de faire la paix avec le passé. Simple ai-je envie de vous dire… En vérité, un combat quotidien où chaque jour m’apparaît un peu plus clément.
A quoi bon baser ma rancune sur des regards accusateurs, des paroles critiques, des refus nets et clairs alors que ceux-ci ne viennent pas de moi ? Il m’a fallu faire la paix. Avec mon temps, avec mes excès, avec mes défauts, avec moi-même. Cela m’a aussi amenée à faire la paix avec mes choix d’aujourd’hui. J’ai cessé de justifier mes envies de solitudes, par des excuses mensongères, histoire d’adoucir le regard de l’autre. J’ai cessé de culpabiliser ma gourmandise intempestive. J’ai fini par accepter que mes périodes de pages blanches se transforment en boulimie culinaire. La culpabilité et la rancœur noient tout dans un puits de mélasse. Pourtant, je le sais, mes défauts, mes emportements, mes manies, mes convictions font parfois frémir mes proches. Je fais des concessions. Parfois. Mais je tente de me rester fidèle. Le plus souvent.
Au combat acharné qui agitait parfois mon esprit, à ces voix sombres qui accusaient le coup quand tout leur semblait aller de travers, je leur oppose désormais la sérénité. La paix.
Bien écrit ! Bravo !
Je suis heureuse de te savoir mieux dans ta vie. Je connais ces ombres noires qui nous empêchent d’avancer. Faire le deuil du passé est un travail long et délicat mais tes mots nous montrent qu’il faut en passer par là pour enfin vivre vraiment.