Gran Torino de, et avec Clint Eastwood

Le premier film depuis Million Dollar Baby (2005), de et avec Clint Eastwood , est le plus gros carton au cinéma U.S. du réalisateur.

Après être allée voir Gran Torino au cinéma, j’ai tout de suite pensé à ce que j’allais en dire sur le blog. Mais à la lecture de la fiche du film sur Allociné, je suis bluffée par leur analyse. Comment vous donner envie de voir ce film mieux que ce résumé ?

Alors je vais vous donner mon ressenti. Ce film est surprenant par la diversité des sujets abordés, la succession de scènes drôles, dramatiques, émouvantes, …

Vu en V.O. dans la salle du Dôme, à la Défense (immense découverte),  j’ai été transportée par ce film, et la voix incroyable de Clint Eastwood. La bande musicale de ce film apporte beaucoup au scénario, et notamment la musique du générique de fin : « Gran Torino » de Jamie Cullum. On a envie de rester dans la salle jusqu’à la fin de la chanson, pour profiter du film jusqu’à la fin.

Le personnage de Walt Kowalski est aussi attachant par sa marginalité que par l’émotion qu’il en dégage. Walt Kowalski est seul depuis la mort de sa femme, aussi éloigné de ses enfants par la distance que par les sentiments, il vit avec des secrets qui le rongent depuis son service au Corée. Il vit donc reclu avec sa chienne Daisy, ses bières, son fusil, et sa Gran Torino qu’il chérit. Son environnement est un quartier habité par des immigrés asiatiques qu’il a en horreur. Il s’attache pourtant à ses nouveaux voisins Hmong, pris à la gorge par une bande de voyous. Son action le mènera à avoir sous sa protection toute une communauté qu’il a pourtant haït durant des décennies.

Certains ont detesté, d’autres ont aimé, ou encore, pleuré. Dans chacun des cas, on reconnait et admire le talent de Clint Eastwood, pour faire d’une histoire de vengeance qui aurait pu s’apparenter à un film bas de gamme, un chef d’oeuvre du 7ème art.