Le film Jusqu’en Enfer signe le grand retour dans l’épouvante de Sam Raimi, qui s’était lancé dans le fantastique avec la trilogie de Spiderman. On y retrouve également Alison Lohman, que j’ai découverte dans la mini-série Pasadena, diffusée en 2003/2004, sur M6.
Le scénario est tourné autour de Christine Brown, banquière postulante au poste de directeur adjoint. Alors que son responsable lui demande d’être moins sentimentale avec ses clients, elle décide de refuser un report de crédit immobilier à son étrange cliente, Mme Ganush. C’est le début du cauchemar pour Christine, à qui la cliente, pratiquante de magie noire, a jeté un sort.
Séduits par la bande-annonce, nous avons pris notre courage à deux mains, et sommes allés le découvrir en salle, hier soir, sur les coups de 22h. La bande-annonce laisse penser qu’il s’agit d’un film d’horreur mêlé à de l’humour. Même s’il est interdit aux moins de douze ans, nous nous disions naïvement, qu’il ne devait pas être effrayant.
Et bien c’était raté. Parce qu’il s’agit avant tout d’un film d’horreur… La musique est oppressante et précède les scènes violentes. Certains diront qu’elle coud de fil blanc le film, mais je ne suis pas d’accord. On reste accrochés à son siège, à l’écoute de la musique, et spectateurs de scènes qui nous font toutes sursauter autant les unes que les autres. Étant de nature plutôt sensible, à se cacher sous la couette pour éviter l’horreur, je pensais être la seule à avoir pris le risque de regarder un film d’horreur au cinéma. Nouvelle erreur : les gens exprimaient leur dégoût sans retenue avant de rire ; le spectateur devant nous n’arrêtait pas de sauter de son siège, la main que je tenais pour me rassurer me serrait plus fort que je ne pouvais la tenir…
Tout ces détails pour dire qu’il s’agit d’un nouveau type de film d’horreur que je découvre. Loin des Saw, qui sont de plus en plus irregardables, et que je trouve malsains pour les spectateurs (ils peuvent s’en inspirer)… Jusqu’en Enfer mêle horreur, dégoût, rires, personnages stéréotypés, sorcellerie, et vrais clichés de série B. Un bon film d’horreur qui fait trembler longtemps encore après la sortie de la salle. Je dis merci à mon écharpe, mais mon bras et mon dos, qui ont dû faire les frais des torsions de mon corps pendant le film, me font encore mal aujourd’hui.
Emma says
J’ai vraiment adoré… j’ai pas vraiment eu peur (j’suis pas facilement impressionnable il parait en même temps) mais j’étais vraiment heureuse de retrouver le Sam Raimi de Evil Dead…
Marielafeuille says
bonjour a tous,
j’ai découvert un site tres intéressant sur l’envoutement et le désenvoutement magie noire qui est plutot pas mal et qui je pense répondra à vos questions.
http://www.envoutement-desenvoutement.com