C’est dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire de Price Minister que je me lance cette critique littéraire.
Je vous avoue qu’entre la lecture du résumé qui m’a fait choisir ce livre et la lecture de ce court manuscrit de 150 pages, j’ai
vécu une traversée du désert. Le livre se veut prometteur, cadre de vie d’une aventure familiale au coeur de la ségrégation américaine des années 50. Les premières pages ont été pour moi, une difficulté. Je suis entrée difficilement dans cet univers que je connais finalement si peu, dans cette vision de la vie à travers le regard de Franck Money, vétéran de la guerre de Corée.
Et pourtant, la portée de ce livre est aussi surprenante que forte.
L’amour fraternel de Franck envers sa soeur en danger de mort, et pour laquelle il est prêt à traverser le pays se confronte aux sentiments tortueux qui agitent l’esprit d’un homme au retour d’une guerre faite de violence et de massacres.
150 pages au cours desquelles j’ai découvert un auteur que je ne connaissais pas, mais qui, je l’ai appris, a obtenu le prix Nobel de littérature en 1993. Intense lecture, bouleversante avec ses phases alternatives de sentiments aussi divers qu’humains : le traumatisme, l’amour, l’amitié, le racisme, le rejet, la réadaptation, le désarroi, les souvenirs, l’enfance, l’instinct de survie.
Lecture particulière, à découvrir !
Home, Toni Morrison, éditions Bourgois. 17 euros
Ca n’a l’air assez spécial en effet, je ne sais pas si me laisserai tenter malgré toutes les bonnes critiques!
Ca m’a l’air, pardon…
j’ai vu l’engouement autour de ce roman mais rien ne m’attirait pourtant vers ce livre. Je ne suis pas certaine non plus de succomber 🙂
Ca a l’air effectivement particulier, mais pourquoi pas ? J’aime bien les styles décalés, parfois ça donne quelquechose de beau.
Je me laisserais peut-être tenter à l’occasion 🙂
Je découvre ton avis à retardement. Je comprend que ce qui t’a séduit finalement ce sont les thèmes. Je suis un peu dans ton cas. J’ai trouvé l’écriture forte mais sans jamais vraiment rentrer dedans, j’étais bien trop perdue!