En ce moment je lis « La fille de papier » de Guillaume Musso. C’est bien là, je crois, son meilleur roman. J’ai la sensation qu’il donne une part de lui-même au personnage de Tom Boyd dans le rôle de l’écrivain torturé. C’est ce qui donne un effet « vrai » au livre, à l’histoire. Elle est notamment longue, précise, et très très loin d’être bâclée. Chaque chapitre a sa citation appropriée, chaque personnage est décrit de telle manière qu’on imagine qu’ils ont tous une biographie imaginée et écrite en parallèle du roman. Je l’ai presque terminé, mais pour une fois, je laisse durer le suspense. Je ne l’ai pas ouvert depuis 48h…
Lire, c’est une vraie évasion. J’aime beaucoup une idée du livre qui dit que c’est le lecteur qui permet aux histoires écrites d’exister, car c’est sa part d’imaginaire qui lui donne sa profondeur…
En cherchant des dates de dédicaces (passées depuis Avril sur Paris), je suis tombée sur le site de Guillaume Musso. J’ai surfé, j’ai fouiné, et spontanément, ma souris à effleuré son bouton « Me contacter », et mes doigts se sont mis à courir sur le clavier. Je lui ai envoyé un message pour lui donner mon sentiment lorsque je lis ses romans, mais aussi pour moi, une espèce de déclaration très personnelle, la création d’un lien intime sur une passion commune : l’écriture et l’évasion… Comme je lui ai précisé, je me doute que mon message n’est qu’une bouteille à la mer, mais imaginer que ce message arrive jusqu’à lui, n’en reste pas moins assez exaltant…
Une bouteille à la mer donc, qui ne m’apporte rien de plus, qu’une petite fierté de mon audace. Une fois cliqué sur « envoyer » je suis restée figée devant ce que je venais de faire, bien que je le répète, ce message n’est qu’une goutte d’eau dans un océan, c’est certain. J’ai donc ensuite fureté sur son site, pour découvrir une page de partage où l’écrivain y a noté une liste de livres, films, et albums de musique qui le touchent particulièrement. En furetant, j’ai été attiré par la couverture de l’album du film « The Hours ». La Bande Originale écrite par Philip Glass, pour ce film sorti en 2002, est tout simplement époustouflante ! Fan de musique classique, que je considère comme une musique de vie, une musique vraie, Philip Glass m’a glacée ! Je suis tombée amoureuse de ses compositions, et surtout du titre « Morning Passages » de la B.O. du film. J’espère d’ailleurs le voir très prochainement, parce que je reste persuadée que la musique des films donne une dimension inconsciente au film. J’imagine qu’elle puisse être extrêmement difficile à créer. Elle est pourtant indispensable. La musique transcende les évènements de la vie, comme elle apporte aux films une énorme part d’émotion. C’est d’ailleurs l’imagination de chacun, et la sensibilité du spectateur qui va permettre au film d’atteindre cette autre dimension créée par le compositeur de la B.O.
Alors, même si mon message n’arrive jamais jusqu’au coeur de Guillaume Musso, je le remercie déjà de m’avoir découvrir ce compositeur, qui me suivra très longtemps, et surtout dans mes écrits sur le blog de Julie Mallauran…
working-mum says
Ton texte me donne une autre vision de cet auteur que j’avoue ne pas apprécier! Mais peut etre que… un jour… je réouvrirais ses livres et je te ferai un mail pour te remercier!! Enfin seulement si j’aime ce que je lis 😉
La Brunette says
Guillaume MUSSO est un écrivain que j’admire beaucoup. Il me fait vraiment voyager aussi et ses livres sont entre le réel et l’irréel, c’est ce que j’aime chez lui. Il y a une part de mystère… ce qui rend ses romans excitant.
Je n’ai pas lu celui là mais j’ai lu « je reviens te chercher » et d’autres… Ils m’ont bouleversée.