Prête à tenter toute expérience qui me donnerait l’occasion de me forger des souvenirs, je me suis essayée il y a peu au rock’n’roll. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, je suis assez rétro comme fille. J’aime la croisée des époques, les ambiances passées débarrassées de leurs ennuis. Elles nous apparaissent aujourd’hui dans tout ce qu’elles avaient de meilleur, comme le décor d’un rêve dans lequel on se laisserait couler. Je vous invite d’ailleurs à lire l’article de BlancheDeCastille qui m’a donné envie de m’y essayer.
Voilà comment je me suis retrouvée dans un décor idyllique pour le rock, puisque l’endroit existe depuis plus cinquante ans. Je ne suis pas une grande danseuse, et je ne m’attendais pas à grand chose en essayant ce cours. Différents pas appris seule dans le groupe des filles, puis ajoutés à d’autres appris avec différents partenaires de rock, et enfin le quartier libre pour laisser libre cours à nos exercices ou autres avec notre partenaire privilégié. Je ne saurais vous dire quel plaisir est-ce de partager le même entrain pour quelque chose avec sa moitié. Il s’est produit une émulation, une envie, une complicité, qui m’a laissée sur un nuage. Je suis persuadée que le rock’n’roll avec toute sa joie de vivre, son insouciance, sa vivacité, son caractère y sont pour quelque chose. Il semble y avoir tout autant de variantes de rock que de couples de danseurs : acrobatiques, lindy hop,… C’est très impressionnant, et même déroutant à regarder, tant la passion des danseurs prend le pas sur tout le reste. C’est encore plus beau lorsque le couple est en harmonie totale, sans une trace de technique : ils dansent comme le dicte leur coeur.
Le rock est entré en nous pour nous donner envie de continuer, et atteindre nous l’espérons, au moins le stade où nous ne nous marcherons pas sur les pieds, nous ne nous donnerons plus des coups de coude ou de poing. Mais même avec çà, on ne peut qu’en rire, recommencer, progresser et se laisser vibrer au son des tubes des années cinquante.
Il n’est pas toujours facile de trouver un cours de ce genre au pas de sa porte, et c’est dommage. Pour cela, je dois reconnaître qu’habiter la capitale a ses avantages… Merci !
Minyu says
Je sais un peu danser le rock. C’était le grand-père d’une amie qui me l’avait appris, à huit ou neuf ans, outré de voir que ni sa petite-fille ni moi ne sachions le danser… Sinon, dérivé (très dérivé) du Rock’n’Roll, il y a le rock acrobatique, très impressionnant…
FleurDeMenthe says
J’aime aussi beaucoup le rock acrobatique ( à regarder ), l’ambiance est la même !
Clochette says
J’adore danser le rock, ça me fait oublié où je suis et ça me met le coeur en joie! Malheureusement rare sont les moments où je peux le danser d’autant plus que seul mon père me fait danser, du coup je guette toujours avec impatience les mariages et autres fêtes de famille étant certaine qu’on m’y fera danser!
Cela dit en dehors de ces moments j’avoue que je danse souvent toute seule sur les rythmes endiablés des grands classiques du genre!!
Ben voilà, j’ai envie de danser maintenant ! lol
bonne fin de journée
FleurDeMenthe says
Je suis touchée par ton histoire…
Je te souhaite pleins de fêtes de famille pour danser encore avec ton père !
Bises
Mlle Toutouille says
Si ceux qui pensaient que le rock etait la musique du diable voyaient les jeunes d’aujourd’hui 😀