Hier avait lieu partout en France et depuis quelques années maintenant, la fête de la musique. C’est donc l’occasion pour moi de vous conter ma vision de cette soirée que j’ai pour ma part passée dans les rues parisiennes.
Étant par nature friand de bonne musique, autant vous dire tout de suite que je n’ai rien contre cette initiative culturelle mais plutôt contre la façon dont se déroule cette soirée et du comportement pour le moins inhabituel de ses participants. Ce qui me choque chaque année un peu plus c’est le manque total d’organisation qui transforme la plupart du temps ce qui devait être une bonne soirée en un véritable calvaire à base de bousculades, embrouilles diverses, rencontres avec des individus plus que douteux, et longue soirée de marche interminable.
Comme chaque année, ce sont les jeunes qui prennent possession des rues parisiennes pour exprimer leur envie de se libérer des chaines familiales en participant au concours du plus bourré et ce, le plus rapidement possible. Il n’est donc pas rare de croiser dès 21 heures, au coin d’une rue un/une lycéen(ne) en train de se vider les tripes à cause d’une consommation trop excessive d’alcool. On ne compte plus les cadavres de bière qui juchent le sol des ruelles de la ville ce soir. Deuxième point négatif de la fête de la musique, c’est cette impression de gros bordel où n’importe qui peut devenir la star de la soirée en sortant son djembe ou sa guitare du placard histoire de faire un peu de bruit. Oui, il y a bien des petit groupes d’amateurs qui ont du talent et que j’applaudis volontiers, mais non je n’ai pas envie de subir le bruit inaudible de ces musiciens du dimanche. Qu’ils aillent travailler leur accords au lieu de s’entêter à boire une bière a chaque morceau.
Bref, chaque 21 juin, je me dis que l’an prochain je resterai chez moi et puis finalement je cède parce qu’on m’y force ou juste par envie de savoir si cette fois ci sera la bonne.