The Prodigy se produisait hier soir au Zénith de Paris.
Deux catégories de places possibles à l’achat : la fosse ou les gradins. Prodigy est un groupe qui mêle assez talentueusement le rock et l’électronique. Cependant, je suis plus fan de ses anciens albums que le dernier, Invaders Must Die, sorti en mars 2009. Ses précédents titres, comme Smack my bitch up, étaient plus recherchés et vraiment meilleurs au niveau des « mélodies » électroniques.
La première partie était occupée par le groupe South Central. Des titres remixés pendant très longtemps : presque une heure. Bien que j’aime beaucoup moins ce genre, je dois avouer admirer les deux compères du groupe pour avoir réussi à chauffer à blanc tout le public. Une heure pour monter la température avant l’arrivée de Prodigy. Très nombreux sont ceux qui avaient prévu le coup et sont arrivés 1 heure après le début supposé du concert.
L’ambiance était si survoltée dans la fosse, qu’il était impossible de voir la scène. Si on s’approchait trop, on était secoué, bousculé, cognés, et là, ce n’était pas vraiment ce que j’appelle assister à un concert. Si on se reculait, on ne voyait plus car la totalité de la fosse sautait, dansait les mains en l’air. Normal, me direz-vous, difficile de ne pas bouger sur le son de The Prodigy, mais je pense que les gradins devaient beaucoup plus agréables : on pouvait bouger en toute liberté, et voir correctement la scène. J’étais ravie d’entendre les vieux titres du groupe (Out Of Space date de 1992 !) mais il est vrai que la plupart des spectateurs étaient plus réceptifs aux derniers titres que je juge gueulants sans musicalité.
Ce concert était un excellent défouloir : sauter, crier, danser. Aucun spectateur n’a tenu compte de l’interdiction de fumer, et j’ai même entendu certains dire que ce concert ressemblait à une rave… Dans tous les cas, je suis certaine de ne pas être la seule à regretter que çà n’ait duré qu’une heure ! Soit aussi longtemps, voir moins, que la première partie. Je trouve çà un peu gonflé de la part d’un groupe inter-générationnel, qui se reproduit très peu…
Mais bon, ce sont des papys aujourd’hui, je ne leur en tiendrait pas rigueur.
En fan de ce groupe à leurs débuts, voici le clip d’Out of Space (1992, je le rappelle, …)
WeeD says
Bonjour, je tiens à éclaircir certains points de ton article.
Alors pour ce qui est de l’ambiance pendant le concert, il est vrai que la salle était rempli d’un bonne partit de fou, mais surtout de fans qui attendaient cet évènement et surtout leur artistes depuis longtemps (pour ceux qui n’ont pas eu la chance de les voir en 2009.), il est donc normal que c’était la folie dans la fosse et bien sur que les nouveaux titres soient plus « réceptifs », pour te citer, aux publics.
Par contre j’ai trouvé vraiment bête les gens qui sont venus après South Central (même si je ne les ai pas aimé) car c’est au début qu’on a de bonnes places -j’était tout tout devant pour ma part au niveau des barrières- et donc je prenais moins les bousculades et autres secousses.
Puis, pour ce qui est des tracks, j’te trouve bien difficile, le concert était vachement partagé quand même : entre les nouvelles (Omen, Take me to the Hospital, World’s On Fire, Invaders must die, etc…) et les anciennes (Smack My Bitch Up, Out Of Space, Breathe, Firestarter, etc…) tracks.
Et pour finir, je crois que tu as mal vu l’heure, South central c’était de19h30 à 20h30 environ, et vers 20h55, Prodigy entre en scène et ce jusqu’a 22h35-40 (j’etait dehors a 22h50).
Allez à plus =).
Seb says
Tu n’as pas totalement tord, le concert était malgré tout incroyable, c’est surement du au tons adopté dans l’article qui fausse ma vision de choses. Pour ma part, je n’ai pas du tout accroché au dernier album, mais c’était assez frustrant d’avoir l’impression d’être que trop peu à apprécier les anciens titres. Nous étions près des gradins, nous avons donc pu bien observer les mouvements de foules…
Mais néanmoins, le concert nous a paru bien cours mais intense, donc je n’ai pas du tout été déçu étant moi même fan depuis plus de 10 ans du groupe 😉