Partir en weekend en amoureux au beau milieu d’un mois de Novembre, c’est fou ? En France, Novembre sonne triste et pluvieux. Le soleil s’est fait la malle la veille d’Halloween et les décorations de Noël sont sur le point de venir habiller toutes nos rues. On pourrait choisir de partir au bout du monde pour retrouver un peu d’été et fuir la grisaille. On peut aussi aller juste au Sud de l’Europe, à Valencia (ou Valence, en Espagne). C’est ce que nous avons fait pour fêter un anniversaire bien particulier. J’y repensais récemment, rêvassant à ce doux weekend plein de jolies images, et je suis surprise de ne pas en avoir fait un article ici.
Pour les amoureux de la moto que nous sommes, Valencia en Novembre sonne comme une douce mélodie. C’est effectivement à cette période qu’a lieu la finale du championnat du monde du Grand Prix de Moto. Valencia se trouve à quelques kilomètres du circuit Ricardo Torma. Nous étions heureux de voir que la ville proposait des trains réguliers pour le championnat. Mais c’est avec beaucoup d’étonnement et de rires que nous avons découvert comme les supporters étaient nombreux à avoir eu la même idée que nous. Des quais aussi bondés qu’à Paris un jour de grève, et des trains remplis à bloc, où les câlins avec des inconnus étaient quasiment obligatoires. Des heures d’attente pour le retour, et surtout, de grandes chances de se tromper de sens car il n’existe qu’un seul rail sur la ligne sur lequel les trains passent chacun leur tour dans des sens opposés. Heureusement, le soleil était de la partie, et surtout, la bonne humeur ambiante était un vrai bonheur. Le mieux serait de descendre en moto, cheveux aux vents et fesses endolories. Mais pour être descendue une fois dans le sud sur une deux-roues, je vous avoue que je ne serais pas tentée de recommencer… Les fesses ne sont pas endolories, elles deviennent juste une autre partie de votre corps qui vous envoie des signaux de douleur insupportable alors que le compteur de la moto affiche la vitesse maximum. Vous scrutez les aires de repos, les parking sur le bas-côté, les villages traversés, et vous croisez les doigts pour qu’un arrêt s’impose… La location de la moto à la descente de l’avion ? Pour une raison que j’ignore, on ne se sent pas trop emballés. Peut-être la sécurité, le manque de connaissance de la moto, … Quoi qu’il en soit, le jour où nous décidons de redescendre à Valencia assister à la finale du Moto GP, nous prendrions une voiture de location, surtout pour découvrir davantage la région. Ayant connu quelques déboires en Italie avec ce système, et notamment la barrière de la langue, nous choisirions de la louer par Internet avec GoEuro ou Europcar.
Circuler à Valencia n’est pas un souci en soit. Le centre de la ville peut se visiter à pied. Lors d’un jour off et lumineux, nous avons ainsi pu partir à la découverte des petites rues de la ville, se perdre dans la vieille ville et admirer la cathédrale Santa Maria. J’ai été déçue de ne pas pouvoir découvrir le magnifique marché central de Valencia. Le bâtiment est absolument magnifique.
Sans moyen de nous déplacer, nous sommes également passés à côté du Jardin de Turia, bien trop éloigné de là où nous étions. Il s’agit pourtant d’un grand espace vert où on peut faire de grandes balades. Les environs de Valence sont aussi à voir. L’espagnol qui nous a loué son appartement dans le centre de Valence ne cessait de vanter le charme des petits villages alentour… Un conseil, que vous soyez amoureux de la moto ou non, si vous visitez Valencia, optez pour des roues !