Un chapeau melon par ce délicieux temps ? Certainement pas. Savoir quand prendre le melon, et si c’est légitime ? Non plus, je n’ai pas la réponse malheureusement. Et je défie quiconque de répondre à cette question d’ailleurs.
Non, ce que je vous demande moi, c’est comment je choisis mon melon chez le primeur ? Certains lui tournent la queue, d’autres jouent le jeu des balances, d’autres encore le sentent.
Que l’on soit d’accord, en tant qu’acheteuse de fruits et légumes frais débutante, je ne comprend pas toutes ces tactiques de séduction du melon. Je ne vois pas comment avec ces idées fantaisistes, il est possible de savoir si un melon sera bon ou pas, s’il sera sucré ou non, s’il sera goûtu ou non, s’il emmènera vos papilles au septième ou au huitième ciel.
Depuis quand tourner la queue de celui qui est susceptible d’égayer votre déjeuner vous permet de savoir si le moment sera agréable ? Si votre coeur sera conquis ?
J’ai donc tourné les queues, certaines si petites n’étaient pas disponibles pour ce petit jeu. Les melons auxquels elles étaient rattachées ont donc été d’office éliminés.
Quelle est la conclusion que peuvent tirer ces inconnus pesant le pour et le contre de deux melons ? Celui-ci est plus lourd, il a donc plus d’eau. Celui-ci est plus léger et a donc plus de chair. Mais comment je détermine laquelle de ces deux solutions est celle à choisir ? Dois-je répondre à l’appel de l’eau, ou celle de la chair ? Je n’ai pas réussi à me décider…
Quand à sentir le melon, je ne sais pas vous, mais moi, je ne sens rien à travers cette peau épaisse, verte, fripée, rugueuse. Même à travers la peau fine des courgettes, je ne sens rien, alors à travers la peau d’un melon qui n’est tranchable qu’avec un gros couteau bien coupant, n’y pensons même pas. Ma voisine acheteuse devant l’étalage de melon m’a confié que c’était le cul du melon qu’il fallait sentir pour savoir s’il était à mon goût ou pas.
J’ai hoché de la tête avec un sourire gêné en me demandant comment l’odeur des fesses de ce melon allaient converser avec mes narines pour passer le message à mes papilles.
Au bout de six melons, j’ai senti quelque chose se passer en moi. L’appel du déjeuner qui tardait ou enfin l’odeur du melon sucré tant attendue ? Je ne le saurai que quand j’aurais décider que l’heure de sa jolie frimousse sera venue…
Une seule chose ressort de cette misérable expérience : choisissez-le au feeling, au risque de vous tromper… Ou mieux, choisissez un professionnel qui le choisira rien que pour vous…
A moins que vous soyez prêt à divulguer une astuce personnelle pour bien choisir son melon ici…
Marinouaustralie says
Mes petits trucs pour choisir un melon (et ça fonctionne quasiment à chaque fois) …
– ce n’est pas parce que le melon sent bon qu’il sera bon (adage à retenir … hihi)
– un melon est mûr quand il est craqué au niveau du pédoncule. Autrement dit, plus c’est craquelé, plus le melon doit être mangé rapidement !
– enfin plus un melon est lourd, plus il présage d’être bon …
Voili voilou !
FleurDeMenthe says
Je prends note 😉
L'épice says
J’ai toujours du mal à choisir un melon, moi aussi… J’en prends qui sont craquelé au niveau du pédoncule, aussi, comme Marinouaustralie. Maintenant, de là à dir que ça m’a toujours réussi… euh… pas vraiment! :p
Minyu says
Je viens d’apprendre qu’il faudrait (apparemment !) compter le nombre de quartiers : moins il en a, plus il s’est refermé sur lui-même et donc moins il sera bon… Un grand nombre de quartiers indiquerait donc un bon melon…
FleurDeMenthe says
J’essairai !! Merci !