Une semaine au ski, soit une semaine en altitude, à faire du sport toute la journée, les efforts musculaires ont pu être appréciés par l’apparition des premières courbatures : fruit du travail effectué.
Quand on aime le sport, et qu’on sait skier (souvent pas la première année), tout le corps est en action. Le ski demande un appui sur les jambes vraiment important, et les bras dont on se sert pour l’équilibre se musclent également. Chaque fin de journée arrive avec les courbatures des mollets et des cuisses. Pourtant, ce n’est que le premier jour où ces parties du corps se font vraiment sentir. Les courbatures sont plus importantes qu’un sport en basse altitude, l’apport en oxygène permettant aux muscles de s’assouplir est limité en montagne. Les muscles sont donc plus raides. Les courbatures sont douloureuses mais sont loin d’immobiliser autant que les crampes.
J’ai vérifié une théorie émise par Jamy de « C’est pas Sorcier », et oui toujours aussi intéressante cette émission (!) : le meilleur moyen de combattre des courbatures, c’est par le sport. Soit, combattre le mal par le mal. C’est en puisant davantage dans les muscles que ceux-ci s’assouplissent. A l’inverse, les mobiliser une fois pour les laisser au repos une certaine période, ne leur permettent pas d’être plus souples. Ils se rigidifient au repos.
Cependant n’oublions pas que le sport n’est pas le remède miracle, il faut également bien alimenter ses muscles en eau, et les étirer suffisamment après l’effort. Ces deux remèdes complémentaires permettent d’éviter des fatigues musculaires plus importantes de type claquage, ou de vrais soucis comme un déchirement musculaire.