Voyager est un bonheur chaque fois différent, chaque fois plus grand. Chacun de mes voyages est arrivé à un moment particulier. Parfois, je m’en rends compte après, au retour. Chaque fois, j’en reviens changée, et chargée de mille émotions.
Partir en voyage n’est pas toujours simple. Parfois c’est une envie floue qui a besoin de rencontrer l’expertise de professionnels.
Vouloir partir sans savoir vraiment où. Souhaitez quelque chose d’un peu exceptionnel avec un budget réduit. Avoir des envies d’ailleurs, avoir envie de soleil en hiver, de randonnée tropicales et se trouver bloqué par l’angoisse des hésitations.
« – On le fait ?
– Non, c’est trop !
– Oui, et alors ?
– … «
Pour des cas comme ça, il y a des agences de voyages. Non, je devrais dire des agents de voyage, qui vous aident à orienter votre projet et cernent vos attentes comme s’ils lisaient en vous. Loin des sites low cost, les agences comme Comptoir des Voyages cherchent à créer quelque chose et font du voyage une exception.
C’est comme ça que d’un coup, un nouveau voyage est venu s’ajouter à nos projets. Le dossier trône fièrement sur le bar de l’entrée.
Il est aussi fou que spontané, aussi évident que terrifiant.
Un road trip au Costa Rica début 2017. Je vous en parlerai bientôt !
Voyager, fouler une terre inconnue, m’enrichit de mille façons. Pour chacun d’entre eux, il y a cet instant souvenir saisi au vol pour sa beauté, sa force, ou son intensité.
Ça paraît un peu cliché comme ça, mais chacun de ces instants a sa propre magie. Le temps d’un clignement de paupières, je fais d’une larme d’émotion ou d’une boule dans la gorge, une force pour l’avenir.
J’ai d’ailleurs un petit rituel de sauvegarde.
Ne plus parler. Ne plus bouger. Prendre de grandes inspirations. Ancrer mes pieds dans le sol. Saisir au vol les sons, les odeurs, et les couleurs.
Ce sont des sources d’oxygène,des sources d’inspiration. Des ressources secrètes intarissables.
L’Islande, la nuit noire et le bruit des vagues
En quête d’aurores boréales capricieuses, le bus s’est arrêté. La nuit est si noire que l’on sort à tâtons. L’air est si froid que nos mains nous brûlent. La lune est haute. On ne voit qu’elle. Soudain, en retrait du groupe, j’entends le grondement de la mer. Invisible. Les vagues vont et viennent dans l’obscurité absolue. Ma peau frissonne. J’aimerais dire au monde de se taire, aux ombres d’arrêter leurs chuchotements. C’est un coup de foudre. L’Islande envahit mon cœur de voyageuse.
The Arches National Park
Il y a eu cette indication, et ce mot « primitive » qui a égaré ma pensée à l’époque préhistorique. Il allait nous falloir marcher. Et grimper sur cette pierre chaude, polie, orange et noire. Une après-midi de randonnée, avec des arches à perte de vue, façonnées par les vents et les tempêtes. Un endroit splendide.
C’était le second parc national de notre voyage sur la côte ouest des Etats-Unis.
Le lever de lune à Bryce Canyon National Park
Il y a une heure précise. Ça ne dure que quelques minutes. Il faut y aller au coucher du soleil. Juste au bord du canyon. Nous l’avons fait. Nous nous sommes allongés, tête contre tête. Alors que le soleil se perdait à l’horizon du parc, la lune se levait et prenait peu à peu place au-dessus de nos têtes. L’obscurité qui venait recouvrir peu à peu les sculptures naturelles du parc. La lune qui en caressait les sommets. Féerique.
Je n’ai pas de photo de cet instant de communion, alors je vous en glisse quelques unes du parc de jour.
Le coucher du soleil à Key West
Un rêve éveillé. Nous voilà dans l’atmosphère cubaine de Key West. Une des étapes les plus magiques de notre road-trip en Floride. La chaleur. Le soleil. Un voilier. Du snorkelling, des coraux et des gros poissons. On s’est glissés dans les eaux, sans montre et sans attente. Juste profiter. Au retour, un verre à la main, on a assisté au coucher de soleil sur l’océan pacifique. Somptueux. Majestueux.
Un chocolat chaud à Amsterdam
La capitale se découvrait avec ses parures de Novembre. Sans pluie, ni vent, mais ce froid qui vient se glisser sous les manteaux. En amoureux, main gantée dans main de fumeur, on se perd dans le dédale de ses rues, et le croisement de ses canaux. Amterdam est belle, d’un calme vivifiant, d’une vitalité discrète. Et ce petit café au coin d’une rue. Une table minuscule dans l’air frais. Nos regards amoureux et nos mains autour d’un chocolat chaud.
Le kayak dans les gorges du Verdon
Descendre dans le Verdon en moto. Se retrouver au milieu des pins. Se retrouver et évoquer des projets à 2. Sans télévision. Sans radio. Sans journaux. Sans réseau. Sans internet. Marcher, rire, s’embrasser… et faire du kayak.
Un verre de vin dans la plaine toscane
Charcuterie italienne. Vin blanc italien. Le soleil qui se couche sur les grands cyprès de Toscane. Le coeur de l’Italie. Sienne à quelques encablures. Chut… Juste être là, un instant, tomber amoureux de la campagne italienne. Ecouter les aimaux invisibles et leur musique nocturne. Trinquer, sourire et vivre.
src/ comptoir.fr
Rome, les rues désertes et le caffe fredo
Notre premier voyage en Italie nous a fait tomber amoureux pour toujours. De la langue italienne. De la cuisine italienne. Et du caffe fredo bu tout le long de notre séjour à Rome. Dans les rues quasi désertes de Rome. Sur les terrasses de la Plazza del Popolo.
Le Duomo de Florence
Ne plus sentir ses jambes. Perdre la notion de l’espace. Avoir mal aux yeux. Avoir mal au coeur. Avoir le vertige et compter les marches. Avoir la nausée, mais continuer. Des escaliers qui tournoient. Apercevoir les peintures mais ne pas pouvoir les admirer. Préférer le contact d’un mur froid et solide. Jusqu’au sommet.
L’air libre, le soleil, l’oxygène, et la vue époustouflante. Respirer enfin, et contempler.
La plage de l’île d’Elbe au crépuscule
Je me souviens encore de ce couple qui portait sa poussette au-dessus du sable. Je me souviens de ces adolescents qui se prenaient en photo dans toutes les positions pour immortaliser leur rencontre. Des filles, des garçons, et quelques amoureux. Je me souviens du va-et-vient des vagues sur mes chevilles, et de la douceur de la température de l’eau. Je me souviens du soleil qui se couchait derrière la colline, et de cette idée que la Nature était bien plus grande que nous.
Dix souvenirs que je partage avec vous ici. Chacun de mes voyages a eu un impact énorme sur mon mental. Ils me donnent de la force, et changent ma vie au quotidien en lui apportant plus de lumière.
Voyager me rappelle l’importance de saisir l’instant présent…
Et vous quel effet ont les voyages sur vous ?
Marie Kléber says
De très beaux et bons souvenirs. Parfois ce sont des instants tous simples, parfois grandioses qui font la différence. Dans ces moments là, je ressens toujours le besoin de m’isoler un peu pour profiter du spectacle qui s’offre à moi.
Tes photos traduisent bien la beauté de la nature – la magie de l’univers.