Je ne suis pas la seule à avoir eu vent de la panique médiatique qui s’embrase en ce début d’année. Et comment résister à l’appel de la paranoïa lorsque le sujet nous touche d’aussi près ? La pilule contraceptive nous accompagne au quotidien. Que ce soit la plaquette de la table de chevet, la plaquette de secours du portefeuille, le patch, ou l’anneau, elle fait incontestablement partie de notre quotidien. On y tient comme à la prunelle de nos yeux. Saperlipopette, il s’agit tout de même ici de notre arme de défense hissée haut et fièrement en symbole de la sacro-sainte liberté de la femme !
Bien sûr, elle a été améliorée par les chercheurs pour nous éviter certains effets secondaires désagréables comme l’acné ou la prise de poids. C’est ainsi que nous sommes actuellement équipées pour la plupart (2,5 millions de femmes) de la pilule troisième génération. Et voilà que chaque matin, on nous annonce de nouvelles mesures de sécurité sur cette contraception. Entre les diverses plaintes en France de femmes accusant leur pilule d’être responsable de leur AVC ou d’accidents thrombo-emboliques, et les mesures de sécurité prises dans l’urgence par l’Etat, il y a de quoi s’alarmer. La peur d’apporter chaque soir un peu de poison à son corps fait son chemin. Et après quelques instants à échanger avec les collègues, les amies, c’est la panique !!
Heureusement, on pense à se raisonner en saisissant un beau signal de SOS sur son téléphone à destination de son gynécologue. N’est-il pas le plus à même de répondre à la fronde médiatique face aux journalistes, chercheurs, et pharmaciens ?
Sur ces conseils invitant à diffuser l’info à mes semblables féminins, je vous invite à écouter ce témoignage de Juliane Berdah, gynécologue à la Pitié Salpêtrière. Je vous invite à l’écouter car, me concernant, elle a balayé toutes mes craintes…
L’interview date d’un an tout juste, sur les ondes de France Info, alors que la panique naissait au Danemark et aux Etats-Unis.
Pour celles qui n’auraient pas trois minutes, ou pas de son : trois infos à retenir.
1/ La pilule troisième génération présente un risque certes plus important que la génération précédente. Le risque est de 0,04% face à 0,02% pour la pilule seconde génération. Il reste donc très faible.
2/ Les facteurs de risques sont le plus souvent évalués par les médecins prescripteurs : cas médicaux dans la famille, obésité, âge, …
3/ S’il doit y avoir un effet latrogène il a lieu la première année de prise régulière.
Submarine says
Je suis dans ce cas…& l’un des problèmes, c’est que la pilule 3e génération ne soit bientôt plus remboursée. On devient soit obligé de payer, soit obligé de changer de pilule ! Les médias nous font peur, c’est vrai qu’il ne faut pas tomber dans la paranoïa, mais dans tout les cas ça fait réfléchir… C’est inquiétant !
DarkGally says
C’est à cause de ça que j’ai pas mal d’amies qui se tournent vers le stérilet (perso, moi ça me fait peur). Sauf que parfois, certaines développent des infections bactériennes (j’ai une amie qui a passé Noël à l’hosto à cause de son stérilet). Oui, la prise d’un contraceptif n’est pas anodine, comme la prise d’un médoc ne l’est pas plus, il ne faut pas tomber dans l’angoisse.
Bonne année Miss 🙂
My Little Discoveries says
Je crois qu’il n’y a pas de contraception idéale, à chacune de trouver la plus adaptée à son cas…
ostéo aixoise says
On ne connait pas très bien les effets à long terme de la prise d’hormones.
Pour mémoire, la pilule de 3eme génération a été inventée suite à l’apparition d’acné lors de prise de la pilule 2eme génération. La pilule 1ere génération était trop dosée.
Une autre alternative est la pose de l’anneau vaginal qui a pour avantage d’être amovible.
Comme précisait, dark, le contraceptif n’est pas anodin.
piracetam says
ELLE.fr. Si l’on est sous pilule de 3e ou 4e génération et qu’on a des antécédents familiaux de thrombose, quelle est la marche à suivre ?Elisabeth Aubeny. Il faut prendre rendez-vous avec son gynécologue et en parler avec lui. Dans toutes prescriptions de pilules, la règle est la suivante : on effectue un bilan lipidique et un dosage de glycémie de la patiente, on sonde son éventuel tabagisme et ses antécédents familiaux. Dans le cas où sa famille est sujette aux phlébites, AVC ou embolies pulmonaires, on lui fait passer un bilan de coagulation supplémentaire. Si elle est alors porteuse d’anomalie d’hypercoagulabilité (type facteur 5 de Leiden), on lui prescrit une pilule progestative pure. Si elle n’a pas d’antécédent, on lui donne une pilule de 2e génération pendant trois mois. Et c’est seulement dans le cas où elle ne l’accepte pas bien qu’on opte pour une 3e génération. Il est important que les femmes se sentent bien avec leur pilule.
piracetam says
il faut arreter de s’interloquer toutes les semaines sur des effets meicamenteux; une bonne fois pour toutes, TOUT MEDICAMENT est dangereux; une fois posé ce principe de base, il ne faut le prescrire qu’en cas de réel besoin, avec un examen complet et attentif du terrain de la personne et avec un suivi; que ce soit Mediator ou pilule de 3ème génération, il y aurait eu beaucoup moins d’accidents, ça c’est statistique et incontournable, si ces medoc étaient donnés avec parcimonie; la pilule est souvent donnée sans controme sanguin préalable, sans tenir compte de la genetique du patient et est renouvelée de la meme manière sans suivi; comme pour le mediator qui n’aurait du etre donné qu’à quelques rares cas d’hyperlipedemie resistante chez des patients à haut risuqe cardio vasculaire; mais il a été donné hors amm, pour faire maigrir des femmes; et ça c’est un marché, pour les labos certes, maisaussi pour des medecins qui s’y sont spécialisés; alors les premiers fautifs dans toutes ces histoires sont les medecins laxistes ou meconnaissants complètement le medicament ou etant très mal formés; ( c’est à leux de faire leur formation continue hors bien souvent ils ,s’en fichent) sait-on si la jeune fille qui a fait l’avc était suivie correctement et avait eu les exams préalables?