Hier, j’ai passé ma soirée au chevet de mon ordinateur malade. Mon chat que j’adore, semble avoir réussi avec ses simples fesses, à entrer un code qui a tout fait sauter…
On peut se vanter de ne pas être accro à son ordinateur, de donner peu d’importance aux fichiers que l’on y enregistre, d’être le roi de l’informatique. Pourtant, en l’utilisant ou pas à titre professionnel, on prend le temps et le soin de trier correctement ses fichiers, de les classer par date, et de donner des noms agréables aux plus importants. Notre ordinateur est devenu un compagnon de vie… Ca en devient même effrayant.
Soudain, après une vague grimace, se rappelaient à mon esprit des textes écrits en grande partie en secret. Plus j’y pensais, et plus l’étreinte de l’angoisse serrait mon cou. » Jamais je ne pourrais les récupérer ! « était une phrase en majuscules qui résonnait de plus en plus fort dans ma tête. J’ai fixé pendant de longues minutes l’écran de lancement de Windows, les doigts croisés, la langue nouée, priant et espérant de tout mon coeur que bientôt ses yeux bleus turquoise s’ouvriraient. J’ai éteint, rallumé, éteint, rallumé, espérant que l’electrochoc le ramenait à la raison.
Mais aucun sourcillement ne s’est produit. Aucun sursaut de réveil, aucune once de conscience n’émanait de cet ordinateur, qui ne fait encore aujourd’hui que buter contre un message d’erreur sur fond d’écran bleu effrayant et dans une langue indéchiffrable…
Je me suis donc couchée des noeuds au ventre, les larmes aux yeux.Comment avais-je pu être chérir ce projet sans en faire une seule sauvegarde de secours ? Une trentaine de pages en tout, mais sutout des heures de travail et d’émotion qui ont fait naître l’espoir fou qu’un jour peut-être en sortirait un livre . Dans le sommeil flou, j’ai commencé à me dire que leur inaccessibilité et peut-être bien leur supression définitive était un coup du destin pour me signifier qu’ils n’en valaient pas la peine.
Ce matin, les larmes se sont taries, mais une légère colère s’est insidieusement installée dans mon esprit. Colère principalement dirigée contre moi-même, et ma naïveté. Je me suis mise à partir en quête des meilleures sauvegardes possibles…
D’abord, l’envoi des fichiers importants sur notre propre boîte e-mail peut-être une première étape. C’est ainsi que j’ai retrouvé les premières ébauches de mes textes. Mais il faut pour cela que la taille des fichiers soit faible. Dans le cas contraire, la sauvegarde sur le cloud que vous choisissez est possible. Je ne suis pas encore très au point sur ce système de sauvegarde en ligne dont je me méfie. Il n’a pourtant que peu de différence avec la sauvegarde en boîte mail. Tous deux ont le même point gênant : le stockage sur une plateforme virtuelle et accessible du monde entier, etpar défaut, par le monde entier…
Quelle autre possibilité nous reste-t-il ? Quel choix faire entre les différents mode de stockage maison ? J’ai tenté de vous établir les points forts et les points fabiles des différents supports.
Sauvegarde sur disque dur externe
Points forts :
– très facile d’utilisation
– rapidité de transfert des données
– système sécurisant
– branchement possible sur TV par USB
Points faibles :
– coût important (supérieur à 100€)
C’est l’un des supports les plus plébiscités, et des plus sûrs. Le coût rebite souvent les acheteurs qui se rabatent sur d’autres systèmes moins performants.
Sauvegarde sur carte mémoire
Points forts :
– facile d’utilisation
– facilement transportable
– utilisable sur plusieurs supports médias (PC, téléphone intelligent, appareil photo, camescope, …)
Points fables :
– petite taille (égarement facilité)
– petite capacité de stockage
– pas de lecteur sur tous les PC
– pas de branchement possible sur une télévision
Support souvent utilisé pour les photos, elle est peu utilisée pour les autres médias. Je n’aime pas trop la carte SD qui est souvent une galère à retrouver tant elle est petite.
Sauvegarde sur CD
Points forts :
– faible coût
Points faibles :
– pas de graveur/lecteur sur les petits ordinateurs
– capacité de stockage limitée
– lenteur dans le transfert des données
– pérennité dans le temps remise en cause.
On a tous sauvegardé photos et films sur des CD vierges. Pourtant aujourd’hui, la difficulté de navigation, et le manque d’accessibilité avec des ordinateurs petit format le rende obsolète et dépassé. De plus, certaines études ne garantissent pas la conservation des données au-delà de 15 ans.
Sauvegarde sur clé USB
Points forts :
– faible coût
– transport facile
Points faibles :
– faible sécurité des données
– fragilité du produit
J’aime bien la clé usb, car elle est toujours accroché à mes clés, et donc toujours prête à être dégainée. Mais, une mauvaise manipulation et toutes les données sont effacées… J’aurais malgré tout du mal à m’en séparer. Peut-être est-ce un support à associer au disque dur externe, pour transporter ses fichiers, ses textes et ses photos…
Et vous ?
Avez-vous déjà connu l’angoisse à vous rendre insomniaque de voir disparaître tout un travail, ou des souvenirs ?
Seb says
Il faut absolument que tu te mettes à utiliser un outil connecté pour que tes textes soient « sauvés » dans le cloud ! Evernote, office 365, Google Drive, il y a beaucoup de solutions. Des textes disponibles partout, sur n’importe quel device, à n’importe quel moment et surtout épargnés d’un problème technique de ce type.
Les chroniques de Marie Kleber says
Ca m’est deja arrive et j’ai eu du mal a m’en remettre, alors je comprends tres bien ton etat d’esprit et ton insomnie. Je copie tout sur des cles USB mais en effet des virus peuvent s’infiltrer et toutes les donnees s’evaporent dans la nature et deviennent irrecuperables.
Je pense qu’a terme je vais economiser pour un disque externe, je serai plus rassuree.
My Little Discoveries says
Ah ma pauvre, quelle galère!!! J’ai un disque dur externe mais ça fait bien longtemps que je n’ai rien sauvegardé dessus, merci de nous y faire penser! Et surtout bon courage…