J’ai la chance de pouvoir porter mon regard sur le livre cet auteur américain, Laura Kasischke,et son roman Esprit d’Hiver édité aux éditions Christian Bourgeois et traduit par Aurélie Tronchet, dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire de Price Minister (#MRL 2013).
Voilà des mois que j’espérais me plonger dans ce livre, que je voulais découvrir cet auteur américain. C’est par hasard, en fouinant dans les nouveautés de la rentrée littéraire que je suis tombée sur ce roman. Les critiques ne tarissaient pas d’éloges sur l’écriture et la force de la Laura Kasischke. François Busnel (La grande librairire France 5 ; Lire) la désigne comme étant l’un des plus grands écrivains de sa génération. On ne parle pas là de formules littéraires et de poésie des mots qui peuvent plaire aux lecteurs autant que les lasser. On vante à Laura Kasischke le pouvoir de faire parler l’âme de ses personnages, le cadeau qu’elle nous fait en nous aidant sans difficultés à plonger au plus profond de ces vies inventées.
Quatrième de couverture
Holly se réveille tard le matin de Noël, avec un sentiment inexplicable d’angoisse. Le blizzard s’est levé au lever du jour rendant impossible la venue de ses invités. Elle se retrouve seule avec sa fille de 15 ans, Tatiana, dont le comportement va se révéler de plus en plus étrange et inquiétant au fil de la journée.
Mon avis
Je l’ai lu si vite qu’il ne me semble pas que ce roman soit chapitré, séparant tout juste les étapes de quelques tabulations étoilées. 270 pages sans aucun temps mort, qui m’a saisie aux tripes jusqu’à posséder mes nuits. Je l’ai lu en deux jours, me jetant sur quelques pages quand le temps m’offrait dix minutes de battements. Epoustouflée par le talent de l’auteur à nous emmener parfaitement là où elle veut. Il s’agit bien entendu d’un huis-clos où les personnages secondaires apparaissent sous forme de flash-back. Sans que ce livre ne soit un roman policier ou un thriller, il nous maintient en haleine jusqu’à son dernier mot.
Je na tarit pas d’éloges sur ce roman, aussi court qu’intense, et n’ose vous en dire d’avantage de peur de vous gâcher sa découverte avec quelques mots de trop. Une chose : si vous souhiatez retrouver le goût de la lecture avec un roman court et prenant, je ne peux vous conseiller que celui-ci.
J’ai désormais hâte de découvrir les autres romans de Laura Kasischke qui s’avèrent tout aussi séduisants.
Holly rensa à son rêve, et au moment où elle s’en était réveillée, et au besoin d’écrire, pour fabriquer ou créer ou tisser quelque chose à partir du matériau de son âme.
Mais quelle était l’urgence ?
Ma note : 19/20
My Little Discoveries says
19?? Waouh, c’est quasiment la perfection! 😉
Ce n’est pas le livre que j’avais choisi dans le cadre des Matchs, mais je vais le lire sans tarder car je ne connais pas encore l’auteure… Merci pour ce billet et bonne journée!
FleurDeMenthe says
Qiand on a aimé comme ça, pourquoi se limiter sur la note ? Surtout dans la cadre d’une compétition de romans 😉
Camille says
Ouah ! Je suis emballée grâce à ta critique !!
J'ai lu pratiquement tous les romans de Laura Kasischke, sauf ce dernier dont tu fais l'éloge, je te conseille vivement un des premiers, "Suspicious River"....;) says
A bientôt j’espère sur Facebook 😉