Comme je l’ai déjà dit dans mes critiques des romans de Marc Levy et Guillaume Musso, j’aime beaucoup leur univers. Ils laissent travailler leur imagination pour créer des vies, et nous donner des leçons d’humanité J’ai tout de même une préférence pour Guillaume Musso qui nous ouvre les portes de ses mondes, tous plus surprenants les uns que les autres. Mais ce sera l’objet d’un prochain article, puisque j’ai deux de ses romans qui m’attendent…
J’ai lu la semaine dernière Le Voleur d’Ombres de Marc Lévy. Passionnant puisque le livre m’a suivie partout, et comme à chaque bon livre, se plonger dans un nouveau monde imaginaire est un vrai bonheur. Comme dit l’écrivain congolais Alain Mabanckou : « Un bon livre nous fait oublier que c’est un livre et nous fait croire que c’est la vie ».
J’ai aimé ce livre, même si pour moi Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites reste de loin le meilleur de l’écrivain…
Ce que j’ai aimé dans le Voleur d’Ombres, c’est que le livre est dominé par les ombres, comme une histoire plongée dans le flou. La fiction colle alors parfaitement à son titre…
L’histoire est claire, mais la chronologie du personnage principal n’est pas précise. On commence avec sa vie d’enfant pour terminer avec sa vie d’adulte. Tout au long du livre, on est à chaque page relié au pouvoir de l’enfant de cerner l’âme des gens en discutant avec leur ombre. Mis à part ce pouvoir, on a des difficultés à cerner le personnage. L’histoire étant écrite à la première personne, on comprend en refermant le livre, que le narrateur ne se connaît pas bien. On reste dans le flou dans certaines situations. Des scènes sont écrites objectivement, et le sentiment de l’auteur manque… J’ai la sensation qu’il est plus sincère avec lui même enfant, qu’adulte. Mais n’est-ce pas là le propre de chacun ? En devenant adulte, tout devient plus compliqué…
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Je partage votre opinion : Le Voleur d’Ombres de Marc Lévy est un livre passionnant !