Depuis quelques mois, cette question me trotte dans la tête. Comme dans tous les secteurs, chacun a sa propre opinion sur les produits qu’il vend, les prestations qu’il donne, ou la relation qu’il entretient avec son client. Il est parfois difficile de concilier l’aspect commercial et vendeur du métier avec nos propres valeurs… J’ai remarqué que dans un même domaine d’activité différents, on peut tomber sur des personnes totalement opposées. A croire qu’elles ne font pas le même métier. On a tort de généraliser des professions, car derrière une étiquette se cache bien souvent une personne avec ses propres raisons d’être ici, et ses propres idées.
Cas n°1 : Le vendeur de produit de beauté. N’étant pas une spécialiste de la beauté, j’aime me rendre dans une enseigne généraliste comme Sephora, pour papillonner, et finir par demander conseil. Tantôt, je ne sais pas me décider entre différentes marques de fard à paupières, tantôt je décide de chouchouter ma peau. Ces magasins sont, après tout, remplis de jolis demoiselles et damoiseaux, prêts à nous conseiller. Le souci, c’est que leurs ventes doivent être faites sous forme de conseil, comme dans d’autres métiers de « spécialiste ». La cliente, toute innocente qu’elle est, fait confiance les yeux fermés à ce qu’on lui propose.
J’ai été conseillée pour du maquillage prune, qui se marierait très bien avec mes yeux verts. 2 mois plus tard, une autre conseillère me regardait éberluée que l’on ait pu me conseiller une telle couleur…
J’ai été conseillée pour un produit « Make Up For Ever » vert, censé me permettre de camoufler les petites rougeurs et avoir une base parfaite pour le fond de teint. Par la suite, on n’a pas compris pourquoi on m’avait conseillé du vert. Chacun des conseillers me confiant « vous pouvez me faire confiance, je sais de quoi je parle… »
Cas n°2 : Le coiffeur. Bien posé derrière son comptoir franchisé, le patron du salon de coiffure ne veut pas se risquer à te conseiller une coupe, une couleur. Il est là pour engranger les paiements CB, et répartir le travail dans l’équipe de la même manière que dans un système de distribution de corvées. A l’inverse de cela, on peut ressentir un vrai bien-être parfois, en entrant dans un salon de coiffure. L’ambiance de l’équipe, le respect du client, l’intérêt porté à la coupe, eux n’hésitent à dire franchement ce qu’ils pensent, ils assument leur rôle de conseiller beauté. J’ai vraiment envie de compter sur eux pour éviter d’avoir une coupe passe-partout, ou opter pour une couleur inadaptée… Eux n’hésitent pas à dire que tes cheveux sont beaucoup trop clairs pour ta couleur de peau. Il faut savoir prendre la critique positivement pour changer en mieux… Le risque est réel si on leur laisse le champ libre, leur ressentiment envers leurs confrères blasés pouvant les pousser au crime capillaire, sans tenir compte de ce que l’on veut…
Mais sincèrement, vous préférez quoi ? La sincérité et le professionnalisme, ou une vente forcée cachés derrière de faux arguments…
Je pense que la réponse est évidente… Sincérité et professionnalisme.
Combien de fois je suis allée chez le coiffeur et combien de fois j’ai été déçue, si ce n’est tout de suite, au moment où les cheveux repoussent (souvent mal)…
De plus, les coiffeurs insistent pour te vendre des produits d’une grande marque très onéreuse, qui est censée faire des miracles sur tes cheveux, et bla bla bla…
En fait, j’ai les cheveux très bouclés, mais je peux pas les laisser boucler, sinon, je me transforme en paillasson au moindre coup de vent ! Bouclés, et ultra secs. Ils sont très difficiles à entretenir, et quand je m’y mets, j’en ai pour une heure au mieux, à 3 heures. (Enfin ça c’était avant)
Parce qu’entre temps, j’ai trouvé de bon conseils sur hellocoton. J’ai essayé l’huile d’argan et ça a changé ma vie. Le lissage est plus rapide et moins agressif. Je les lisse moins souvent (j’utilise les plaques, en plus, ça extermine les cheveux) et je peux me permettre de les laisser un peu boucler, ça fait une jolie ondulation, régulière et ça fait pas l’effet « caniche ».
Bref. tout ça pour dire, les produits des coiffeurs, ou des grandes surfaces, ce ne sont que des placebo hors de prix. Mon huile d’argan m’a couté 3,50€ et le nectar thermique de K* 25€. Totalement inutile, à la moindre goutte de pluie.
Pour le maquillage, je mets ce que je veux, même si je ressemble à un pot de peinture. J’assume, c’est mon style XD
Mets donc ce qui te plait, ce qui s’accorde à tes vêtements, par exemple. Ou du passe partout comme l’eye liner si tu aimes. Le prune en ombre à paupière, ça peut très bien aller, mais il faut savoir le poser. Franchement, quand j’ai pas le temps (je vais me faire trucider, là) j’étale avec mes doigts. Avec le prune c’est NO WAY. Mais aucun problème avec des yeux bleus, c’est très joli. (faut le poser autour de l’oeil en le dégradant à l’extérieur)
Je repense à l’histoire du camouflage vert. Le vert est la couleur opposée au rouge, c’est à dire que du vert et du rouge (en lumière) ça devient blanc. C’est pour ça que ça camoufle les rougeurs. Mais mon avis, moins tu en mets sur la peau, mieux elle se porte. Le risque est de rajouter des bactéries dans la plaie qui mettra plus de temps à cicatriser. (Enfin c’est que mon avis, tu fais ce que tu veux…)
Bisous 🙂
@Pulchinette : Wouh, je ne m’attendais pas à un tel commentaire ! Ca fait plaisir… Mais je ne suis pas d’accord avec toi, je trouve que les produits professionnels valent vraiment leur prix. Par manque de moyen je ne les achète pas, mais les quelques mois où j’ai suivi ma « prescription » à la lettre, mes cheveux avaient vraiment retrouvé leur vigueur, leur souplesse et leur brillance. Aujourd’hui j’utilise des produits classiques, mes cheveux sont très secs. Mais je retiens l’huile d’argan, il faut que j’essaie !
Merci pour ta visite…
bon moi c’est pas compliqué le maquillage je me débrouille toute seule comme ça je demande rien à personne car je ne les crois pas vraiment, si ils veulent vendre il te vendront toujours quelque chose, et pour le coiffeur depuis que je vais chez Poppy Pantone, je suis toujours satisfaite !!