Je ne sais pas par où commencer pour vous parler de ce fabuleux voyage dans les frontières islandaises. Comme je le disais ici l’Islande a toujours été un pays qui m’a attirée, et ce, sans que je n’en connaisse plus que çà. Cela s’apparentait à une attirance irrésistible, un mystère qu’il me fallait approcher.
Voilà chose faite, au cours de cinq jours magiques au mois de janvier. Je n’utilise pas le mot « magie » par simple lubie littéraire, mais bien comme représentatif d’un réel sentiment qui s’est emparé de moi.
Cinq jours intenses, où se sont succédé les photos, les sourires, les piquettes, les étoiles dans les yeux, les nuits noires, et les giboulées de neige.
Notre voyage en Islande a été pour le moins sportif : sillonner les routes de nuit à la recherche des aurores boréales (que nous n’aurons pas eu l’occasion d’observer, sniff), se balader dans les rues de Reykjavik, aller se prélasser au Blue Lagoon, faire plusieurs heures de route pour avoir la chance de faire une petite escapade sur un glacier avec vue sur la mer, s’amuser avec les islandais (je parle des chevaux !), admirer les nombreuses chutes d’eau du sud ouest du pays, voir de loin les volcans encore en activité, découvrir des geysers capricieux lors du parcours du Cercle d’Or, en prendre plein la face en découvrant les Chutes de Gulfoss, se balader et découvrir l’histoire du Parc National de Thingvellir, etc.
Parc de pingvellir
Visite de Reykjavik, capitale islandaise
Comme tout bon premier touriste qui pose les pieds sur l’île islandaise, vous débarquez à Reykjavik, capitale du pays, et lieu de vie des deux tiers de la population. Jamais je n’avais vu un endroit comme celui-ci. J’avais entendu que selon les saisons, la ville revêtait une mine différente. En choisissant d’y aller en janvier, nous avons choisi d’y aller dans les jours les plus froids de l’année. La température n’est pas polaire, grâce au Gulf Stream qui borde l’île de part en part. Cependant, le manque de soleil et le vent nous a bien fait comprendre que le thermomètre frisait le zéro en journée ! Le vent froid gèle le bout du nez,et traverse les gants en laine. Mais toute personne qui aime l’hiver ne tiendra pas rigueur de ces conditions dignes de la latitude du pays. L’Islande n’est pas une destination soleil où l’on prévoit de réchauffer sa peau. Elle est avant tout une destination découverte.
La ville est pleine de charme et de gaieté. Les maisons sont colorées, et si quelques murs sont parfois laissés blancs, il ne semble pas pouvoir le rester longtemps. Des dessins géants, des sculptures, des peintures s’exposent ainsi aux yeux de tous, et font le bonheur des photographes urbains. Chose assez sympathiques pour les parisiens que nous sommes : il est possible de s’arrêter dans la rue pour prendre une photo, sans craindre de se faire bousculer par le passant qui nous suivait de près. L’espace est le maître mot de ce pays…
Nous n’avons pas visité le célèbre musée des phallus, qui trouve sa place dans l’anecdote souvenir de voyage. Mais le fait qu’il conserve toutes sortes de phallus est cependant assez intriguant…
Les nuits islandaises ont cette particularité qu’elles sont profondes, sombres, noires, et intenses. Malgré cela, l’horizon laisse toujours dévoiler quelques monts enneigés. La magie islandaise, c’est que même la nuit, il n’y a aucun son agressif : pas de klaxon, pas d’accélérateur, pas de sirène hurlante. L’Islande est magique, et à la vue de ce paysage chaque soir, je me disais qu’elle était l’environnement idéal pour laisser son inspiration voguer à l’écriture d’un livre…
L’Islande et ses volcans aux noms imprononçables
Les guides de Reykjavik Excursions parlent en anglais tout au long des trajets qui nous emmènent loin de la ville. Bien qu’ils nous ouvrent l’esprit à penser, réfléchir et rêver en anglais, il arrive qu’ils nous bercent jusqu’à nous endormir… En dehors de ces pauses somnolentes, nous pouvons admirer cette magnifique lumière à quelques heures de la route sur laquelle nous sommes situés. Encore une nouvelle chose magique : le temps varie très très vite en Islande. Passer du vent, à la neige, puis au soleil peut arriver en quelques courtes heures quand cela arrive en quelques semaines en France…
S’approcher du célèbre volcan Eyjafjallajökull n’est pas chose simple. Il est là, tout proche, ses racines sous nos pieds, mais invisible, impalpable…
Les chutes de Gullfoss
Voilà un des éléments naturels les plus impressionnants que l’on ait vu sur place. Les célèbres chutes d’eau de Gulfoss sont d’une telle puissance que c’en est éblouissant. Le bruit est assourdissant, et le vent immobilisant… Pour faire cette photo, il en a fallu un qui tienne l’appareil, et un qui fasse pilier de support, en se plaçant derrière le photographe.
Cette chute incroyable fait d’ailleurs partie des 51 lieux à visiter avant de mourir, un de plus donc !
Geysir, les geysers islandais
C’est en approchant les geysers que l’on se rend vraiment compte que sous nos pieds, il y a de l’activité ! De ces colonnes jaillit une eau avoisinant les 100 °C . C’est incroyable à voir !
Le Parc de Thingvellir (Þingvellir)
Le parc de Pingvellir est une merveille de sérénité. C’est un endroit historiquement célèbre pour les Islandais, puisque les plus grandes décisions du pays y ont été énoncées, et ce, devant des milliers de personnes. Funeste également, puisque les exécutions des prisonniers condamnés à mort s’y faisaient : ils étaient tirés dans le lac gelé pour y mourir. Le lac est si grand qu’il se perd à l’horizon, au pied des montagnes. A nos pieds se dérobent les laves séchées qui donné naissance à ces pierres friables, et ces roches sombres. Ici, le trésor de la nature se révèle, nous enveloppe, nous emmène à des années-lumière de notre quotidien…
Le Blue Lagoon
Impossible d’aller en Islande sans aller au Blue Lagoon… Imaginez vous glisser dans une eau à 38°C alors que l’air frôle le gel. Imaginez vous glisser dans une eau bleu turquoise, armée d’un simple maillot de bain, et voir marcher sur le rebord, le maître-nageur, si couvert qu’il est impossible de définir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme.
L’endroit est déroutant. Le lieu même, des vestiaires jusqu’à l’eau, bouscule tous vos sens. Je vous le conseille, en poussant l’envie jusqu’à rester une après-midi entière à clapoter dans l’eau. Attention à vos cheveux néanmoins ! C’est trop tard que nous avons compris qu’il était demandé de porter un bonnet de bain, ou de protéger ses cheveux avec le conditioner proposé dans les douches, à poser sans rincer.
Solheimajokull, premiers pas sur le glacier
Alors que d’autres préfèrent la découverte des musées, nous avons choisi une excursion sur la glace. Ce même lieu du tournage du tout récent clip de Woodkid, I Love You ! C’est au cours de quelques heures, que crampons au pied et pioche en main, nous avons marché sur ce glacier. L’expérience est saisissante, et les vues sur les abîmes creusées par l’eau reflètent à leur tour, la magie islandaise.
Je ne peux que vous conseiller de tenter l’expérience vous aussi. Pour ce faire, une adresse à garder sous le coude icelandair.fr !
N’hésitez pas à me conseiller si vous connaissez d’autres parties de l’île à découvrir !
prettylittletruth says
Magnifique! cela me rappelle mon ovyage en Islande en mars dernier. En mars, il y avait beaucoup plus de neige qu’en janvier, c’est bizarre 🙂
Cyrielle - The Wild Panda says
Waouh ca fait rêver!
Amélie says
je vais découvrir l’Islande très prochainement l’histoire d’une escale avant un autre voyage et j’ai hâte !
Je me demande si j’aurai de la neige à cette période ..
Julie says
Je te le souhaite !! Nous on a très peu de neige en janvier !